Vivre à Londres

dimanche 28 novembre 2010

Covent Garden Christmas shopping

Petite promenade dans l'après midi à Covent Garden, où il y a toujours quelque chose à voir. Et nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée. Parmi vous, qui n'a pas son petit souvenir ici ?
En ce mois de novembre, les décorations de Noël sont installées et avec le froid, l'ambiance de Noël est bien réelle.
Au moyen âge, cet ancien jardin potager du couvent, Convent Garden, était le marché le plus important de Londres. Jusqu'en 1970, ces halles très populaires furent fermées car l'accès aux nombreux camions et aux voitures causaient de gros problèmes de circulation.

Petite pause !
Au coeur du centre ville, le West end, le quartier piétonnier de Covent Garden est vraiment un lieu où on peut passer quelques heures.
Il y a des choses à découvrir pour toute la famille : boutiques, restaurants, spectacles de rue, le musée du transport de Londres et l'entrée arrière du Royal Opera House, qui sont également localisés sur la Piazza.

On entend parler toutes langues, on peut manger debout devant les stands de gaufres liégoises, de paella ou de baked potatoes.
Attention à l'indigestion !

jeudi 25 novembre 2010

Housewife


Un matin.

Les enfants sont à l'école. Le soleil brille et les couleurs de l'automne sont magnifiques. Le froid ne décourage pas les promeneurs, les joggers, qui profitent de cette belle lumière. Bellevue Road porte bien son nom.                                               Mon quartier est entouré de parcs et il y a toujours des scènes intéressantes à observer. Entre les équipes de foot du week end et les clubs de fitness, les poussettes et les gens qui marchent, je suis toujours étonnée par cette effervescence qui me fait penser aux plages de St Malo, où personne ne reste assis sur sa serviette à ne rien faire.


La vue sur Wandworth Common, c'est celle que j'ai choisie en ce matin de novembre pour prendre un petit thé bien au chaud ! Je sais, je ne devrais pas dévoiler les lieux secrets où je retrouve de temps en temps, d'autres housewives françaises, mais pas désespérées. Je vais même ajouter que c'était la première fois et de manière tout à fait exceptionnelle, que j'ai ouvert la porte de ce café. Juste après, j'avais mon travailàlamaison qui m'attendait. Je ne peux pas vous laisser croire qu'on s'amuse au café pendant que d'autres travaillent. Moi aussi je B O S S E.

 


Toutes mes collègues mamansàlamaison me comprendront. Elles savent qu'il est parfois difficile de se consacrer à sa famille. Surtout ici, vous l'avez remarqué.
J'en profite, c'est vrai.
Thomas le sait et c'est grâce à lui que j'ai une belle vue comme celle-ci.
Mais en janvier, j'y retourne, alors d'ici là...mes enfants ont besoin de moi !

mardi 23 novembre 2010

PTFA evening/ soirée des parents d'élèves

La Parents Teachers Friends Association, (association des parents d'élèves)  se différencie de ces analogues françaises en plusieurs points : je rentre dans le vif du sujet avec cette photo.

 - son appellation : les 4 termes utilisés pour nommer les parents volontaires de la FPTA: parents-enseignants-amis en disent long sur l'ambiance qui y règne et sur la relation parents/enseignants.
- son caractère apolitique. Adhérer à l'une des associations françaises FCPE, PEEP est un engagement plus politisé qu'ici.
- elle est unique. Une seule association de parents se charge de l'animation de la vie de l'école, dont la principale mission est l'organisation d'évènements pour récolter des fonds. (J'en viens à notre soirée dégustation de vin...)
- les réunions avec l'équipe d'enseignants sont régulières et ouvertes à tous, ainsi que les occasions de rencontres qui rassemblent beaucoup de participants.

La PTFA est une organisation qui montre le dynamisme d'une école et sa capacité à offrir aux enfants des "extras" dans leur vie scolaire (mais grosses coupures budgétaires à venir...). Leur réussite est-elle en lien avec le niveau socio-culturelle du quartier ?
En tout cas, j'en reviens toujours à ce même constat, l'esprit d'appartenance très présent ici.
L'association communique avec les parents par une newsletter pour présenter les dates importantes et faire appel aux volontaires (traditionnelles ventes de gâteaux, de vêtements de skis, de livres éducatifs, de cartes de Noël faites par les enfants, évènement "clothes swap" vide-dressing...et le Christmas Bazar à venir).
Au premier trismeste, la soirée qui a rassemblé plus de 120 personnes (£10 l'entrée) fut l'évènement "quizz" Call My Bluff (tirée d'une émission de télévision qui propose un quizz à un panel de trois représentants "spécialistes" lesquels donnent leur avis. Puis des équipes doivent deviner qui dit la vérité).
Or, ce soir-là les 10 équipes de parents réunis autour d'une table avec des crackers, du pain et du fromage devaient tester...des vins.

A notre table, nous étions 3 français plutôt attendus au tournant. Sur les bonnes réponses de notre équipe pour deviner qui des 3 spécialistes disait vrai sur 6 différents blind tests de vins/bières/eau présentés ce soir-là, seules l'eau et la bière ont eu raison de nos palais d'oenologues (surtout ceux qui avaient pris des cours). La honte.

Seule excuse à notre pauvre performance : aucun vin français. Les dégustations étaient tournées vers les terroirs lointains. Difficile de reconnaître un vin d'Afrique du Sud, d'un vin de Nouvelle Zélande, ou d'un vin brézilien ou encore espagnol.
A part ce petit score, autour de nous, il y a eu une ambiance très chaleureuse et gaie, surtout que les "spécialistes" de la soirée donnaient leurs avis sur les bouteilles avec l'aisance orale propre aux anglais !

Parmi ces trois personnes qui s'amusaient autant que leur public, il y avait le directeur et la directrice de l'école. Un verre à la main et sans aucune retenue,  ils étaient très en verve, se moquant de l'expertise présumée de leurs voisins et prenant leur rôle très au sérieux.
Cette mobilisation met en avant l'incroyable investissement des responsables de l'école et de l'équipe de mamans qui avaient tout organisé (avec le sponsoring de petites boutiques locales fromager, boulanger et marchand de vin). Le but de la soirée était de récolter des fonds pour le coin bibliothèque des classes, qui  étaient, ce soir-là, pleines de cartons de vin !

les oenologues français du club de Montgeron

dimanche 21 novembre 2010

Star of the week

*
Cela n'a rien à voir avec l'actualité people en Grande-Bretagne que nous connaissons très mal, à part l'annonce du mariage du Prince William en 2011.


LA "star of the week" c'est.... * J E A N N E *

Si vous l'aviez vue sortir de sa classe avec la mascotte et le cahier "Star of the Week" vendredi dernier...
Ici, pour ceux qui connaissent, être staroftheweek  n'a sûrement rien d'exceptionnel. Ce "titre" est remis par la maîtresse en fin de semaine à celui qu'elle décide de valoriser le temps d'un week-end.
Peut-être qu'on finit par s'en lasser, ou les parents par banaliser ?
Mais chez nous, c'est une consécration : )

Imaginez... Passer un week end entier avec la peluche-mascotte de la classe, et avoir un texte personnalisé écrit par la maîtresse ! Elle y présente les différentes qualités de l'enfant mis en avant. Les familles complètent le cahier avec une photo prise à la maison avec la mascotte, ou par un dessin, et doivent y ajouter une petite prose expliquant comment la staroftheweek a été remarquable pendant le week end. Je sens qu'on peut tout demander à Jeanne !
Nous avons lu avec attention les compliments de la maîtresse à l'égard de notre fille - qui commence sa quatrième année d'école sans avoir auparavant reçu une petite attention particulière.
(J'ai quelques professeurs des écoles qui me lisent, mais pas Madame Nicolas, ni les autres, enfin je ne crois pas. Vous savez bien comme moi qu'on peut aussi en France rencontrer de supers maîtresses !)


Je veux dire par là que Jeanne a fréquenté assidûment l'école maternelle française jusqu'à ce jour de septembre 2010 où elle est entrée à l'école anglaise publique.
Un gros changement dans sa vie de petite élève ! (outre le fait que la langue parlée est différente).
Je ne peux pas maintenant analyser les avantages de cette relation positive et les conséquences de cette valorisation sur les résultats des enfants. Mais je vois Jeanne vivre au jour le jour *avec des petites étoiles dans les yeux* ! J'exagère juste un peu...
Un jour (?) Jeanne et Martin devront ré-intégrer le système éducatif français, à des âges différents et chacun aura à s'adapter à de nouvelles règles.
Qu'ils gardent bien gravé dans leur mémoire leurs courts moments de  staroftheweek !

vendredi 19 novembre 2010

Butternut squash

Je ne l'avais jamais vu avant...ce drôle de légume de forme allongée, qui ressemble à une citrouille. Le butternut squash est partout, il fallait absolument que je partage cette découverte ici.
Je pense ne pas être la seule à errer dans le rayon légumes du supermarché, à la recherche d'idées nouvelles. Ni la seule française de Londres à s'être demandée ce qui pouvait bien y avoir dedans !
Et puis, je l'ai goûté, grâce à Nathalie, arrivée dans le quartier voici un an...elle fait un parmentier de canard confit au butternut squash, tout simplement délicieux. CHUT, elle risque d'être assaillie...

En fait, traduit en français cela donne des noms rigolos comme doubeurre, courge musquée, ou encore courge butternut. En revanche, ce n'est pas un légume mais un fruit et vous l'imaginez, il appartient à la famille des cucurbitacés (comme le concombre, nettement moins exotique non ?)
En cette période post-Halloween, il est mis à l'honneur. Je le trouve d'ailleurs très esthétique.
Avec son goût sucré, son arrière-goût de noix et sa texture fondante, il a de quoi plaire aux enfants, en plus des ses qualités nutritionnelles ! 
Pratique, on peut le servir à toutes les "sauces" entrée, plat, dessert !
Un peu d'anglais...
Health wise, butternut squash brings to your table fiber, Vitamins A and C along with manganese and potassium. If you have never tried this butternut squash before, try this one while you are planning your fall menus for dinners or parties. This fruit is so easy going that it will make a great appetizer for starters, a soup for your second course or main entree, a side dish to your entree and even dessert with the right spices and toppings!


Manger local, c'est toujours mieux. Moi qui pensait bien faire en le consommant, il faut savoir que le butternut squash ne pousse pas en Angleterre !!! 
(ou avec beaucoup de difficultés à en lire les forums de jardiniers :)
Butternut Squash are from the Americas, and may have been cultivated for well over 7500 years by the Native Americans. The word “Squash” comes from the native word “askutasquash”, which apparently means “the green thing to be eaten raw”. though we prefer them cooked!!
Butternuts have unfortunately been mostly derived from Cucurbita moschata, which prefers longer and hotter summers than are routinely likely for much of the UK. There is much “weeping and wailing” on the vegetable growing forums, from those who fail to get their semi-tropical Butternuts to set fruit or harden off before the Autumn. This is not surprising as there is a very limited time available to carry this out, especially in the North of the UK).

En résumé, ce fruit consommé en guise de légume redevenu à la mode ces dernières années, a aujourd'hui ses adeptes sur cette île...où on a pris l'habitude d'être ouvert à toutes sortes de cultures.
Le butternut squash vient d'ailleurs et il est pourtant peu couteux, £1,69/kilo...
Un paradoxe de plus dans la culture anglaise !

                                 En Risotto
Recettes sur http://blog.marie-pierre-c.com/index.php?p5

mardi 16 novembre 2010

London Transport Museum


Le London Transport Museum est un lieu idéal pour un petit garçon de 3 ans.
Et pas seulement. Nous y sommes allés en famille à deux reprises pour plusieurs raisons :

une maquette portant la direction de Clapham !
- monter et descendre dans toutes sortes de véhicules : des bus, des rames de métro d'époques différentes. Une maquette de train en bois et d'autres matériels éducatifs sont mis à disposition. Il y a même un simulateur de conduite d'un métro, des uniformes à essayer et un jeu de piste que les enfants suivent tout le long de la visite avec une fiche à poinçonner.     

- voyager dans le temps...encore un musée qui réserve pleins de surprises : l'ascenseur qui emmène à la première salle est équipé d'un compteur un  peu particulier. Il ne compte pas les étages : il fait remonter le temps et à l'arrivée, on est en 1800. Les véhicules sont tractés par des chevaux et les personnages semblent presque vivants.
La révolution des transports est une page importante de l'histoire du Royaume. La maquette du métro à vapeur est étonnante : on appuie sur un bouton pour voir comment elle s'échappe par des système de grilles. Puis, en redescendant au rez de chaussée, on découvre les engins à moteur.

- En payant pour une entrée adulte (£13) on peut revenir toute l'année à volonté, voilà une bonne idée ! Les enfants entrent gratuitement. Le musée est situé au plein coeur du centre de Londres, Covent Garden. On peut faire un tour dans ce quartier piétonnier très fréquenté, regarder les animations de rue, manger une baked potatoe et si les enfants sont toujours là : le musée est à deux pas.
Aussi, pour les détails pratiques, on peut manger sur place son pique nique, ou à la cafétéria et il faut voir la boutique du musée. On y trouve des poufs et des trousses fabriqués avec le revêtement "velours" un peu rétro des sièges du métro !

les Routemaster, bus à impériale
- Et pour terminer la visite : conduire un vrai bus ! Les enfants doivent parfois faire la queue en attendant que les adultes libèrent les places.

La maquette de Londres en bois a aussi de quoi faire des envieux.
Trop contents, les grands, de jouer un peu !

lundi 15 novembre 2010

We ate at...

Quand on improvise à 14 heures un déjeuner avec des enfants qui meurent de faim dans le quartier de Covent Garden : Wagamama ! (Cris de joie).
Cette cantine d'Asie (singapour ?) existe depuis longtemps à Londres, un concept qui n'est donc pas nouveau mais qui plaît bien à toutes sortes de gens et même aux enfants !
Une adresse childfriendly où les enfants passent inaperçus tant la pièce est grande et généralement très fréquentée. Avec de longues tables et des bancs que tout le monde se partage, on peut discuter avec ses voisins. Au fond, la cuisine est ouverte sur la salle du restaurant. 
Les intitulés des menus n'ont rien de particulièrement alléchants pour des enfants, mais, rien qu'à colorier les bols de soupes sur la feuille qu'on leur a donnée, les frites étaient déjà oubliées.
Contre toute attente, le grand bol de soupe de sa copine Maya a beaucoup plu à Jeanne. Ludique, simple et bon, le bol de pâtes aux légumes et au poulet dans du bouillon a eu un succès instantané.
"positive eating + positive living"
Les accessoires fournis à nos chers enfants ont de quoi les amuser un peu : une grande cuillère/louche, des baguettes et une pince en bois très ingénieuse (jetable comme les baguettes). Le service est rapide, la nourriture est bonne: les produits frais et fabriqués sur place (pour les enfants : jus de pomme frais, excellent) et glaces au yaourt faites maison. Pour les "grands" : une soupe de nouilles dans un bouillon de lait de coco au curry, des nouilles sautées aux légumes crevettes et poulet et pleins d'autres saveurs.
 Après une petite recherche sur le web, je n'ai pas trouvé d'adresse de l'enseigne en France (présente en Belgique, aux Pays Bas, en Suisse, en Australie...).
Il y a pourtant en France un nombre impressionnant de Yakitori ou autres traiteurs asiatiques.
Peut-être qu'on n'aime pas partager son banc ?

dimanche 14 novembre 2010

Poppy appeal

Entre fin octobre et début novembre, des millions de coquelicots fleurissent sur les boutonnières. Le nombre de personnes qui porte cette petite broche est assez incroyable : les passants, les personnages politiques, publiques et... la famille royale !
Ces 26 millions de Poppies vendus par des bénévoles en échange d'une donation, sont fabriqués dans un atelier qui emploie 50 personnes toute l'année, d'anciens soldats blessés aux combats. 
Sur les 58,8 millions d'habitants du Royaume, la participation à cette cause est sans commune mesure avec ce que l'on peut observer en France. Quel motif pourrait fédérer autant les français ? 
"Our target in 2010 is £36 million and we call on the nation to give generously and to wear their poppies with pride".

The Poppy Appeal/ l'appel du coquelicot est un évènement organisé par The royal British legion visant à soutenir les familles des soldats morts ou blessés au combat. L'idée de vendre des poppies pour récolter de l'argent date de la fin de la Première Guerre mondiale et fut inspirée par le poème In Flanders Fields.

In Flanders fields the poppies blow
      Between the crosses, row on row,
   That mark our place; and in the sky
   The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
   Loved and were loved, and now we lie,
   In Flanders fields.

 

                         Take up our quarrel with the foe:
                      To you from failing hands we throw
                       The torch; be yours to hold it high.
                         If ye break faith with us who die
                     We shall not sleep, though poppies grow
                                     In Flanders fields.


Si la cause est largement soutenue par la quasi majorité des britanniques, cet emblème sucite de nombreux débats autour des thèmes suivants : faut-il le porter, de quelle couleur doit être le coquelicot, à quel endroit du col l'accrocher et à partir de quel moment le porter et enfin...de quelle taille doit être la broche...

Et pour les "courageux"...
Voici un article du 30 octobre 2009 du site de la BBC, intitulé "Dos and don'ts of poppy etiquette" :

1. Should you wear one? The poppy commemorates those who have died in war. The tradition was started by American teacher Moina Bell Michael, who sold silk poppies to friends to raise money for the ex-service community. In 1920 the poppy was proclaimed the national emblem of remembrance in the US, and in the UK, the first poppy day was in 1921. Last year Britons bought 26m poppies, but others choose not to. Channel 4 newsreader Jon Snow famously refuses to wear one on air, reportedly saying he does not want to bow to "poppy fascism''.
Pinning a poppy on Dame Vera Lynn
Left for men, right for women?

2. What colour to wear - red, white or purple? Red is most popular, but the lesser-seen white poppy dates from 1933, when the Women's Co-operative Guild wanted a lasting symbol for peace and an end to all wars. But the Royal British Legion refused to be associated with their manufacture, and so the Co-operative Wholesale Society took on production. The intention was not to offend the memory of those who died in the Great War, but many veterans felt white poppies undermined their contribution and the lasting meaning of the red poppy. Feelings ran so high that some women lost their jobs in the 1930s for wearing white poppies. Critics argue the red poppy already encompasses the sentiments of white one, which they say also diverts funds for the Royal British Legion. The Peace Pledge Union, which now distributes the white poppies, estimates that 50,000 were sold in 2006. It says the Royal British Legion has been asked twice to manufacture white poppies and has refused on both occasions. A Royal British Legion spokesman says it has no objection to any group expressing its views. There are also purple poppies, worn to remember the animal victims of war and sold by animal charities.

3. When to start wearing one? It's a hotly debate question. Many people think poppies should be worn from 1 November until Armistice Day on 11 November. Others pin one on only in the week running up to Remembrance Sunday - 8 November this year. The Royal British Legion spokesman says they can be worn from the launch of the poppy appeal, which this year was 22 October. Organisations like the BBC usually choose a day for presenters to start wearing one. This year it was from 6am on 24 October.
4. Where to pin your poppy - left or right. Some people say left, as it's worn over the heart. It is also where military medals are worn. Others say only the Queen and Royal Family are allowed to wear a poppy on the right, which isn't true. Then there is the school of thought that says men should wear theirs on the left and women on the right, as is the traditional custom with a badge or brooch. The Royal British Legion spokesman says there is no right or wrong side "other than to wear it with pride".
Queen Mother in large poppy
Custom-made for the Queen Mother

5. What size should it be? The traditional poppy is roughly 7cm from red tip to the bottom of its green stalk and 4cm wide. But other sizes are worn. The Queen Mother had an extra large poppy - even two sometimes - specially made for her each year. And Baroness Sayeeda Warsi sported a super-size poppy for last Thursday's controversial Question Time. Why someone wears a larger poppy is open to debate. An attempt to stand out from the crowd, maybe a nonconformist gesture? Whatever the reason, that splash of red certainly gets noticed.





vendredi 12 novembre 2010

homemade in France


m  E  R  c  i

Dans ses valises, Corinne est arrivée avec cette petite création homemade in France. Je suis allée chercher des fleurs du jardin en plein mois de novembre londonien. J'ai trouvé des petites roses. (L'échelle de ce set de 3 vases n'est pas très bien rendue sur la photo, l'ensemble est assez petit, 13 cm de hauteur)
Si Corinne a très bien choisi son cadeau, c'est qu'elle est passée voir notre copine Anne-Cécile avant de prendre l'Eurostar.
Cette maman graphiste, alias pinpointing, a un atelier dans sa maison, où elle crée des objets graphiques des petits univers poétiques. (Son blog vous présente mieux ses créations composées de petites trouvailles chinées ça et là).

http://pinpointing.blogs.marieclaireidees.com/
J'ai déjà eu une visite ce matin...et mon morning coffee guest, a immédiatement repéré l'objet.

Et puis elle a aussi remarqué le serviteur qui était déjà là, un exemplaire unique tout juste prêt le jour de notre départ, qui a lui aussi traversé la Manche.  Depuis, il accueille les fruits de saison et rappelle un peu nos origines...Montgeronnaises !
Cette petite ville de l'Essonne que nous avons quittée un jour d'été.
Alors pinpointing si tu me lis, on attend tes prochaines créations sur la blogosphère !

mercredi 10 novembre 2010

On rentre quand ?

de l'autre côté de la Manche...

Un jour, LA question qu'on attendait est sortie :

O N   R E N T R E   Q U A N D   C H E Z   N O U S ?

C'est ici, chez nous.
Dire qu'un enfant s'adpate très bien à tout...ce n'est pas faux. On y croit jusqu'au jour où "la vie d'avant" refait surface et n'est pas si loin dans leur mémoire d'enfant.
Pourtant, Jeanne nous étonne par sa facilité à s'adapter, sa manière d'aller à l'école avec joie et de ne pas se plaindre des difficultés liées à la langue.  Il faut pouvoir vivre au quotidien avec cette immersion totale !

Il faut dire que l'ambiance de l'école anglaise a tout pour plaire :
- la cour, le matin, les parents et les enfants attendent à l'intérieur du playground avant l'heure de l'entrée dans la classe. Un moment où les enfants jouent aux jeux extérieurs les monkey bars pendant que les parents discutent, idem pour l'après midi (enfin pour ceux qui ont le temps/qui ne sont pas en retard). C'est juste qu'on dirait que tout le monde a du temps ici !
- la maîtresse, Miss Jesset, (qui ne parle pas français) a vraiment hâte que Jeanne et elle puissent avoir une conversation ! Si son copain Jack veut dire un truc à Jeanne, il demande à Capucine (qui est française), qui traduit pour eux. Capucine a ce rôle très important pour Jeanne cette année...  
- les stickers, tout ce qui mérite récompense est symbolisé par un petit autocollant, donné à l'enfant ou collé sur un support affiché dans la classe sur des petites pancartes au nom de chacun. Ces encouragements et toutes les valorisations sont une partie importante de l'éducation. Comme le "well done !" , cette expression que Jeanne reprend à la maison "Well done mummy !" 
- la cantine un grand moment pour elle : deux plats dont un végétarien, préparés sur place, au choix. Sur le plateau, ce vendredi : baked beans, hot dog et frites...en dessert : donut. (SI c'est vrai)
- les thèmes travaillés en début de trimestre, le safari, avec une séance dans la classe avec de vrais animaux, un gros lézard (un crocodile selon Jeanne) un suricat, un caméléon...Et en éducation religieuse cette semaine : un atelier de danse indienne pour la fête Diwali, selon son nom complet, tiré du sanskrit, rangée de lampes (dīpa avali), une fête majeure en Inde.
- assembly qui a lieu chaque semaine dans le hall, où les enfants d'un même niveau (parfois plusieurs) sont rassemblés pour une présentation/un thème/un morceau de musique. L'esprit de collectivité a une place importante dans la culture britannique, l'appartenance à une communauté.
Ce que Jeanne en retire est assez flou. Elle ne doit pas toujours comprendre ce qu'il se passe et doit certainement se laisser aller de temps à autre dans des rêveries ou autres refuges...
                                                   *Well done Jeanne !*
Jeanne poste son courrier aux copines...