Vivre à Londres

dimanche 30 septembre 2012

High five !

Martin fête ses 5 ans aujourd'hui et découvre son circuit Darda envoyé par Grand'pa et Grand'ma. Déception pour son papa qui remarque que les voitures sont aujourd'hui en plastique et fabriquées en Chine. Il sort sa collection de voitures vintage mais, avec les années, elles n'ont plus la même puissance et ne roulent pas aussi vite...
Je retrouve plus tard sur l'ordinateur une recherche entamée : Darda Collection Network. Ça promet de belles heures de jeux !
 H a p p y     B i r t h d a y !
Merci Grand'ma et Grand'pa ! 

vendredi 28 septembre 2012

Keep calm and carry on...

Celui qui n'a jamais vu ou entendu cette phrase "Keep calm and carry on"  lève le doigt !
Savez vous d'où vient l'expression ?
*
Affiches, cartes, mugs, tabliers, toute une panoplie d'objets à l’effigie de la couronne. Aujourd'hui véritable emblème national, l'expression symbolise bien, selon moi, le flegme anglais.
La phrase d'origine a été déclinée à toutes les sauces dont voici un petit échantillon. Jetez aussi un oeil à la vidéo (plus bas) qui raconte cette belle histoire.



































En 2000, Stuart and Mary Manley, deux amoureux des livres découvrent un vieux papier plié en 4 dans une boîte de livres achetée aux enchères. L'affiche est ensuite encadrée dans leur librairie d'occasion hors du commun, Barter books  (une ancienne gare victorienne réaménagée avec beaucoup de talent). Très vite, les clients sont sous le charme de cette affiche datant de la seconde guerre mondiale, qui sera alors rééditée.
A l'origine 2 500 000 exemplaires sont tirés, mais l'affiche reste dans les stocks du ministère de l'information. Elle est crée dans un contexte de guerre dans le but de booster le moral des sujets de sa Majesté. Le Roi souhaite alors montrer à son peuple que toutes les mesures nécessaires pour défendre la nation sont mises en place. L'affiche insiste sur un état d'esprit à adopter, plus qu'autre chose de plus précis.
"The intent of the poster was to convey a message from the King to his people, to assure them that 'all necessary measures to defend the nation were being taken', and to stress an 'attitude of mind' rather than a specific aim". 
Plus de 70 ans après, l'affiche connait un succès énorme : il faut croire que le slogan était bien vu.
*
Keep calm and carry on !
Voici la vidéo - superbement réalisée - vous retrouverez toute l'ambiance de la librairie.

lundi 24 septembre 2012

Escape from...Oxford street

Cette grande rue commerçante est ce que le boulevard St Michel est au quartier latin - un quartier incontournable. Je n'y mets jamais les pieds. Mais au détour de cette grosse artère, je me suis rendue compte qu'il y avait bien des lieux à découvrir...
Voici quelques hideaway places toutes regroupées sur le même périmètre. Il y en a pour tous les goûts !

St Christopher's place est un endroit facile à trouver (c'est écrit en gros) pour s'arrêter pour déjeuner/boire un verre. La place a quelque chose d'unique - un peu parisienne je trouve - avec le côté piéton et la rue très étroite derrière aux jolies boutiques + toilettes publiques sur la place.
Un peu de hauteur ? A deux minutes de là, montez sur le toit terrasse du grand magasin Selfridges, qui n'a pas son pareil pour créer des évènements étonnants. Cette institution anglaise propose toujours des pop up stores, thématiques mises en scène dans des boutiques éphémères.
Selfridges roof top terrace :
Jusqu'à fin septembre, (plus qu'une semaine)Selfridges propose un "afternoon tea" préparé à base de produits bio. Des plantations poussent autour de la terrasse. Cet été, un parcours de mini golf était aménagé à côté, sur le thème de Londres, un clin d'oeil à l'histoire d'un des plus grands magasins londonien.
Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, le toit fut ouvert au public en 2011 avec ce petit plan d'eau et 12 barques. Dans les années 20, le toit était un lieu de détente, avec un parcours de mini golf.
L'année dernière, au même endroit, on pouvait ramer avec une vue sur la ville sur une eau spécialement conçue pour la marque qui sponsorisait l'évènement (un édulcorant !). Voici A lake with a view !A boat with a view: (Left to right) Tony Lucas, Sam Bompas, Mark Brookes, and Zanna McFerson afloat on the boating lake

The Wallace collection café :
Une pause culturelle dans un lieu calme ? Partez visiter la Wallace Collection une belle demeure bourgeoise qui comprend 25 galeries, et propose un vaste panorama de l'art du xive siècle au xixe siècle : arts décoratifs, peinture française du xviiie siècle, mobilier, armes, porcelaines de Sèvres. Faites un arrêt sous leur imposante verrière, pour un café, ou encore un afternoon tea dans cette bonne adresse de Fabienne.

The Photographer's gallery :
Et pour les amateurs de photos, cette galerie a réouvert ses portes en mai 2012 après un gros chantier d'aménagement dont l'architecture du bâtiment vaut à elle seul le détour...Superbes perspectives depuis les étages sur le quartier.
Carnaby street :
Même si Carnaby street est touristique, je trouve la rue agréable pour le côté piéton et toutes les petites rues autour. La décoration y est toujours assez spectaculaire (à noël par exemple). A chaque visite, j'y découvre toujours quelque chose de nouveau.
Ce jour-là, dans cette jolie cour aménagée au centre d'un bâtiment de 3 étages, Kingly court, j'ai été attirée par une boutique de troc de livres, the Book Exchange pour ceux qui voudraient lire en anglais. Les commerces ont tous la particularité d'être indépendants.
Kingly Court :

Plus proche d'Oxford Street, non loin de station Tottenham court road, East Street est un petite cantine dont j'ai déjà parlé ici. Le concept du lieu est bien vu, nourriture street food, souvent préparée au "wok".
East Street, une cantine asiatique qui fait voyager:



Ce lieu au plafond couvert de plaques lumineuses propose plusieurs cuisines asiatiques pour des prix intéressants dans une ambiance originale. Dans leur rue, Rathebone street, puis sur Charlotte street, il y a de nombreuses adresses pour déjeuner, fréquentées pour la pause des agences media/ design/ communication, qui, je suppose (j'en ai un à la maison), connaissent toujours les bons plans du quartier.
Bonne semaine à tous !

jeudi 20 septembre 2012

Colourscape music festival # 2


Du 15 au 23 septembre, ne ratez pas le festival de couleurs ET de musique Colourscape (installé à Clapham Common). Pour nous, il s'agit d'une deuxième expérience. Ce labyrinthe de couleurs reste extraordinaire pour tous les âges ! Regardez le programme de ce WE, dimanche, il y a une animation sur le thème d'Alice aux Pays des merveilles...
Psychédélique, magique : unique !



*Toutes les photos sont réalisées sans aucun trucage, effet, retouche *






love it '

lundi 17 septembre 2012

Goûter sur l'herbe : banana loaf

Après un été nomade où nous achetions du bon pain et aussi des goûters industriels français (Prince, BN, Pepito, Barquettes de Lu) nous retrouvons le plaisir de faire un gâteau.
Cette recette très facile vient du blog de Cindy et le côté moelleux a vraiment du succès - surtout encore un peu tiède. Si vous avez des bananes un peu trop mures, ça tombe bien, voici ce qu'on peut en faire :


Un beau soleil accompagne cette rentrée des classes, alors vive les goûters dans les Commons et merci à Cindy !

































*La recette*  :
  • 200 g de farine / 200g flour
  • 11g de levure chimique / 11g baking powder
  • 1 pincée de sel / a pinch of salt
  • 80 g de beurre mou/ 80g soft unsalted butter
  • 130 g de sucre / 130g caster sugar (I use a mix half/half caster sugar/brown sugar instead)
  • 2oeufs / 2 eggs
  • 3 bananes mûres / 3 ripe bananas
  • 50 g de noix  hachées en petits morceaux / 50g of finely chopped walnut
Pour les étapes, Jeanne a suivi les instructions directement sur le blog. Comme on est un peu gourmandes, on essaierait bien d'y mettre des pépites de chocolat. Une prochaine fois !
Cindy réalise des gâteaux sur mesure et propose tout un service de traiteur, sucré/salé. Ses gâteaux sont une merveille, réalisés avec des produits bio...Prenez vos commandes !

jeudi 13 septembre 2012

Book club # 2 : French children don't throw food



Le calme de l'été se prêtant bien à la lecture, j'ai pu rattraper l'énorme retard que je prends chaque année...en partie à cause de mes visites sur les blogs ou du temps passé sur celui-ci.
Ce livre à la couverture façon confiture Bonne maman, sorti en janvier 2012, est écrit par une journaliste américaine mariée à un anglais, vivant à Paris, Pamela Druckerman.

Elle partage ses réflexions autour de l'éducation des enfants français et anglophones, à prendre au second degré et j'ai bien rigolé ! La journaliste soulève de nombreuses questions restées sans réponses depuis mon arrivée dans la Nappy Valley, la vallée des couches, (surnom donné au quartier). 
En effet, si vous connaissez Northcote road, vous aurez remarqué ses larges trottoirs saturés par des embouteillage de poussettes - dû à un taux record local de natalité. Le drame, ici, serait de vivre avec des difficultés à concevoir un enfant. Tout est fait pour l'ENFANT.

*La place de l'ENFANT
A l'époque où nous cherchions un quartier pour nous installer, nous étions tombés sous le charme de l'ambiance familiale. Mais nous ne savions pas que nous serions entourés de petits blonds pieds nus dans les poussettes en hiver, inscrit dès leur première année à des activités en pagaille, des groupes de jeux (playgroups) et sirotant leur babycino à la terrasse des cafés.
La poussette à deux étages : avec en dessous, le bébé allongé et dessus le grand frère assis  
* L'autorité :
Dans les squares parisiens, Pamela Druckerman a observé les enfants français (mais aussi interviewé des sociologues, des professionnels de la petite enfance et a lu Françoise Dolto) comme nous observons les mamans anglophones du quartier. Si physiquement il est assez facile de faire la différence entre les mamans (question de look), c'est surtout une question d'horaires : au delà de 17h, il n'y a plus que les mamans étrangères; l'heure du repas des enfants anglais approchant.
Si j'en reviens aux comportements observés dans les parcs, la principale différence est pour la journaliste, la gestion de la frustration. Comment dire non à son enfant ? Ici, les mamans peinent à le faire. Je le remarque tous les jours, en écoutant les autres mamans parler à leur enfant, avec douceur, empathie, elle encourage, félicite, au moindre de ses gestes.
Ici, l'enfant n'a pas de problème d'estime de soi !

Le parc est un bon terrain d'observation sur nos différences culturelles. Qui joue avec son enfant et pousse la balançoire en chantant des nursery ryhmes ? Qui crie sur son enfant ?
Pamela Druckerman a relevé une différence majeure : la mère française tente de différer les envies de son enfant, alors que la maman anglophone est toute affairée à répondre à ses nombreux désirs...Selon la journaliste, "attends !" est un mot très souvent utilisé par les parents français.
Quant à la pratique de la fessée, interdite en Grande Bretagne, le sujet est assez amusant. Il nous a fallu parfois prévenir des amis (français) en vacances chez nous : pas de fessées dans les lieux publics ! 

*L'autonomie
Le dévouement des mamans anglaises envers leurs petits est vraiment la première chose qui frappe les mamans françaises de mon entourage, ce que P. Druckerman évoque tout au long de son livre. Elle y compare l'autonomie des enfants français et anglophones. Elle cite un exemple assez significatif. Quand on cherche à savoir quelle est l'organisation familiale d'une maman, en anglais, ça donne "are you working?", en français, "what do you do ?" (l'activité professionnelle pour une femme étant beaucoup moins facile en Grande Bretagne qu'en France, vu le problème du coût des modes de garde)
Elle se moque souvent de l'"overparenting" de ses concitoyennes. Au parc, les mamans françaises sont celles qui papotent sur le banc ! Par contre, elle regrette que les mamans françaises soient si difficiles d'approche dans les lieux publics, tout à fait le contraire de ce que nous vivons ici, où les rencontres au parc sont immédiates.

*Un cadre plus strict
Souvent  mentionné par la journaliste, ce terme est presque intraduisible pour moi (à part "frame", mais l'expression reste très française). Le cadre est quelque chose qui n'est pas écrit, qui est très subjectif. Pamela Druckerman donne l'exemple des bébés qui font leurs nuits à 3 mois, impensable dans le monde anglophone ! Savions nous que nous obéissions à des codes communs ? Plus rigides, sûrement, moins permissifs, peut-être. Mieux ?


*Les habitudes alimentaires

Pamela Druckerman annonce fièrement dans son livre que son bébé a obtenu une place en crèche (à Paris, wouahou) et décrit les menus des enfants dans les détails (elle a réussi à infiltrer les commission d’élaboration des menus). Nos enfants inscrits en école anglaise auront de habitudes culinaires bien différentes, avec cheese nan et chicken massala ! Il n'est pas rare de voir les enfants anglais avec des "snacks" tout au long de la journée, dont les fameux Hula Hoops ou les raisins de Corinthe en mini boîte.
L'auteur du livre s’extasie sur les bonnes manières des enfants français, à table en particulier. Je dois dire que les institutrices disent la même chose de mes enfants, qui, depuis deux ans ont adopté le petit surnom de "dinner winner" - dinner pour repas du midi, ne cherchez pas à comprendre.

De là à savoir lesquels de ces enfants sont les plus heureux ?  Les enfants français décrits par l'auteur du livre sont-ils aussi bien dans leur peau que leurs voisins anglais ?
C'est comme l'entraînement à l'écriture en lettres cursives : pourquoi les enfants français écrivent en lettres cursives (gros point d'admiration) ? Parce que c'est parfaitement inutile. Les points négatifs de l'éducation à la française, la journaliste ne les a pas encore découverts parce que ses enfants ne sont pas encore à l'âge des devoirs fastidieux.
Ce cadre, Pamela Druckerman ne l'a pas vécu en tant qu'enfant. On pourrait aussi l'appeler le moule. En France, on est heureux à l'école si on "rentre dans le moule". Il faut suivre le groupe.
Oui, les enfants français se tiennent mieux à table, mais ils s'ennuient à l'école !
: Book club # 1

lundi 10 septembre 2012

5. London 2012 : goodbye to Britain's golden summer*

Exposition à l'école primaire, collages.




































Il y a 100 ans que l'été n'avait pas été si pluvieux en Grande Bretagne. Un beau record bien vite oublié. Les Jeux Olympiques de Londres se sont achevés hier après un dimanche affichant des températures exceptionnelles, 29°.  La cérémonie de fermeture des Paralympiques termine en beauté un été unique pour les Britanniques et ceux qui auront eu la chance de se joindre aux évènements sportifs.
Comment vit-on à Londres après des jeux Olympiques euphorisants ? 
L'effet "gueule de bois" n'est pas pour aujourd'hui. Une grande "Farewell parade" composée d'une vingtaine de bus découverts transportant 90 % des médaillés a eu lieu dans les rues de Londres cet après midi.
Papers
*Petite revue de presse* :

Les journaux sont dithyrambiques (ouf, correcteur orthographe) : 

*"The Games brought out the best in the UK", the Sun.

*The Independant écrit "we can surely say that the Games, taken together, have helped this country to see itself in a new and better light". Il faut se servir de ce succès pour changer la Grande Bretagne, notamment autour des personnes porteuses de handicaps.
L'article se termine en questionnant l'avenir après les JO. Le temps dira si les effets positifs auront été éphémères ou si quelque chose de nouveau émergera. Et particulièrement pour les personnes handicapées de Grande Bretagne. "Time will show whether this is an ephemeral sensation, or the start of something new. Let's hope it is the latter, and that part of the evidence of this fresh start is a new deal for Britain's disabled". 

*A la une du Guardian "Goodbye to Britain's golden summer"
Dimanche soir a marqué la fin d'une période d’émerveillement qui aura étonné les hôtes autant que les invités, un moment durant lequel on s'est regardé dans un miroir et où on a vu un reflet bien étonnant : quelque chose qu'on a plutôt bien aimé. "Sunday night marked the end of a season of wonder that seemed to surprise the hosts as much as the guests, a period where we looked in the mirror and were met by an unexpected reflection – one we rather liked."

Le journaliste fait ensuite référence aux JO de Berlin en 1936, qui célébraient le culte du corps parfait. Aujourd'hui, les Paralympics resprésentent le corps imparfait, un exemple qui prouve qu'un corps imparfait peut être magnifique."For the Paralympics are the cult of the body imperfect, an insistence that even a flawed body can be glorious". 
Je vous laisse juger :

Credit photo : afp
Des images fortes restent encore très vivement inscrites dans les esprits. L'athlète britannique David Weir remporte le marathon en fauteuil et 3 autres médailles - et termine sa course de 800m torse découvert - erreur de fabrication du maillot - j'ai cru à une petite "coquetterie" !
Et ces coureuses non-voyantes qui s'élancent avec détermination sur la piste : lorsque la brésilienne Terezinha Guilhermina gagne au 100m, il fallait voir sa relation avec son guide, quelle émotion ! Ou la puissance des athlètes du 80m courir avec une ou deux jambes amputées et la technique des joueurs de foot non-voyants pour contrôler la balle munie d'un grelot.

Inoubliable.
Unzipped: David Weir's shirt opened

vendredi 7 septembre 2012

Holidays are over !

Back to school...
La veille de la rentrée, c'est la journée des dernières fois. Les enfants attendent avec une certaine impatience le retour à l'école et toutes certaines mamans se réjouissent de la reprise d'une vie normale.  
Pour cette belle journée de début septembre, les enfants français de France sont tous à l'école et pas nous ! On repousse encore un peu la reprise du quotidien...juste une dernière journée sans horaires !
Avec ce ciel bleu azur, une petite croisière sur la Tamise s'impose. Une promenade fluviale qu'on fait à toutes saisons. Du centre de Londres jusqu'à Greenwich, en 38 mn, avec une simple carte huître (carte Oyster) un aller simple coûte £5,40 pour voir la ville installé confortablement. 
Le Thames Clipper nous fait redécouvrir des lieux devenus familiers : Big Ben et London Eye, puis toute la Southbank, cette rive toujours très animée, puis le Globe (théâtre de Shakespeare et son toit de chaume et ses colombages), la Tate Modern, cette usine à la cheminée haute de 99 mètres ! On croise de nombreux bâtiments industriels transformés avec succès, des traces d'une histoire riche; avec un temps fort lors du passage sous le pont à bascule (Tower Bridge) - les enfants s’émerveillent à chaque fois - puis la city et tous ses immeubles serrés à côté de la cathédrale St Paul. Très vite on poursuit vers le château médiéval de Tower of London puis on arrive vers le quartier de Wapping, ses vieux hangars réhabilités en lofts, suivis du quartier très moderne de Canary wharf d'anciens dock devenus un quartier d'affaires.
Arrivés à Greenwich, voilà que les enfants nous réclament les maillots de bain. Devant le Cutty Sark, une fontaine devient le terrain de jeux des enfants ravis de sauter dans des flaques, pour une fois, sans les fameuses wellies. Pour ceux qui n'aiment pas patauger, des transats sont mis à la disposition devant un écran géant installé pour la durée des JO.
Ces formes roses fluo attirent notre regard, on dirait des os de dinosaures, mais il s'agit d'une animation de rue proposée à ceux qui veulent réaliser une construction géante collective. 
Il faudrait peut-être songer à rentrer. Ne pas se coucher tard. 
Sans vouloir toujours répéter la même chose, c'est pas mal par ici non ?

lundi 3 septembre 2012

Ambiance festival : leçon de style

Et oui l'extravagance des sujets de sa Majesté est une spécialité "locale", que je n'ai encore jamais eu l'occasion de traiter ici.
La rue est un lieu idéal pour mieux connaître un peuple. Je n'aurai jamais imaginé pouvoir découvrir autant de "looks" dans le parc à côté de la maison, Clapham Common.

Changement d'ambiance pendant 4 jours : un festival de musique électronique a eu lieu sur les immenses pelouses vertes : place au South West Four. Sold out, apparemment, au cas où on aurait envie de se joindre à la foule.
Imaginez nos yeux grands ouverts devant ce déferlement de bandes de copains, parés de leurs tenues de fête, faire la queue pour entrer dans l'espace réservé à l'évènement. Un excellent "spot" pour étudier une catégorie de la population qu'on croise rarement dans notre quartier : les jeunes qui font la fête en pleine après-midi !

Un signe de reconnaissance attire immédiatement notre attention : les bottes de pluie (petit rappel à lire). Car il n'y a pas de festival de musique en Grande Bretagne sans les fameuses wellies, je devrais dire sans pluie, donc avec beaucoup de boue.

Aujourd'hui, il ne pleut pas (encore), mais les bottes sont de sortie, c'est chic ! Assorties, doublées de paires de chaussettes montantes, et surtout, associées à un petit short court, un véritable dress-code qui laisse à penser qu'elles se sont toutes données le mot.

"Petit short" est un euphémisme. Si les bottes recouvrent les tibias jusqu'au genou, la cuisse, elle, est bien mise en évidence.
Ce phénomène "textile" traverse les saisons. Si aujourd'hui, mois le plus chaud de l'année, le port du short n'a rien d'étonnant, il n'est pas rare de le voir aussi en plein hiver, jambes nues bien entendu.
Les françaises pensent que les anglaises sont "réchauffées" et bien, pas toutes. Certaines filles ont mis un collant noir (elles étaient peut-être étrangères ou n'ont pas eu le temps de faire leur
spray tan, douche d’auto-bronzant).
A quelques exceptions près, les filles étaient toutes en short, avec quelques rares jupes ou robes...

ou rien du tout.
Remarquez les savantes associations accessoires/bottes : ici lunettes, soutien-gorge rose ET wellies assorties.

Passons aux différents thèmes :
Une mention spéciale pour le rouge, très présent des pieds à la tête.
Le violet est à la mode mais ne rivalise pas avec les Union Jacks, toujours au rendez-vous.


Mes coups de coeurs : 
Les looks les plus étudiés (façon western) et les plus minimalistes (la petite robe blanche). Mentions spéciales pour les bottes blanches (mais accessoirisées au maximum) et les bottes roses pales, associées à un combi short à fleurs, chaussettes bleu marines qui dépassent.

Les plus rebelles : 
La petite tennis blanche (des jeunes femmes optimistes, qui ont eu bien raison de ne pas avoir succombé à la tentation "wellies", pas une goutte de pluie aux prévisions météo).
Les copines qui étrennent leurs Dr Martens toutes neuves (vernies et couleurs vives), une bonne idée d'ailleurs, peut-être plus confortables et pas d'effet "sauna" à l'intérieur.

 Mais le clou du spectacle, la housse de chaussure façon Converse. Et oui, c'est ingénieux. Les chaussures sont protégées, on s'y méprendrait (presque).
La plus élégante :
La petite robe noire, gilet en peau de mouton et bottes rouges.
En un mot : 
On a passé une excellente après midi à regarder les "looks", un peu comme on ferait du trainspotting (un hobby qui consiste à regarder passer les trains) on a fait du wellies'spotting,
great fun !

Bonne rentrée à tous !