Vivre à Londres

vendredi 23 août 2019

Battersea Power Station work in progress

On surveille de près les travaux de Battersea Power Station, au sud de la Tamise, le chantier de rénovation du site est un sujet passionnant. A l'époque de sa construction dans les années 30, le bâtiment devient le plus grand projet d'Europe réalisé en briques. Les 4 cheminées sont emblématiques du paysage londonien.  
A vélo, on peut longer la Tamise en suivant le Thames Path, qui longe Battersea Park, et passe sous le tunnel du pont Albert Bridge, qui relie ensuite au quartier tout en changements. Sous les arcades du pont, les enseignes ouvrent les unes après les autres, nous avons fait une pause au Pub Battersea Brewery qui fabrique sa bière sur place.
L'été, les transats et un bar offrent une possibilité de se mettre à l'ombre / au soleil en regardant les grues ou les bateaux passer. L'arrêt des catamarans Thamesclipper est à nos pieds pour ceux qui choisissent la voie fluviale. 
Nous découvrons aussi un cinéma le Archlight, qui, comme son nom l'indique, est niché sous une des arcades. Encore un quartier à suivre, à mesure que les logements se rempliront, il va se densifier. La proximité de la rivière apporte une dynamique à l'ensemble. Pour l'instant, on profite des transats au calme !



 

vendredi 16 août 2019

Banana Biking

Au programme de cette journée de vacances, direction Battersea Park : pour essayer un Banana Bike que nous avons vu passer depuis toutes ces années ! 
La variété des engins répondra à toutes les envies,
à partir de £12 pour une heure. Il est conseillé de rester sur l'allée circulaire et pour ceux qui reconnaîtrons le lieu, nous nous sommes permis une petite incartade. 
Nous étions venus avec nos propres vélos (pour garder l'option de ne louer qu'un Banana bike), puis avons échangé pour quelque chose de plus "sportif", tous les deux !
Nous voilà partis pour une heure sur un Banana Bike dans un parc quasiment désert (heureusement) . La découverte de tout l'environnement à 50 cm du sol bouscule complètement nos repères. Une fois le mouvement du bassin acquis pour diriger l'engin, mettre au point sa position presque allongée, il faut ensuite assimiler que les mains ne dirigent pas de guidon : elles sont justes agrippées sur des poignées qui ne servent à rien.
Avec un peu de pratique, on se sent vite à l'aise pour prendre de la vitesse, éventuellement au cas ou, freiner en pédalant en arrière. 
L'accident peut vite arriver si on décide de rouler côte à côte, trop près, ou si on porte une jupe qui traînera facilement (comme moi), ou si le contenu d'un sac gardé sur les genoux se vide sur la piste avec la prise de vitesse. 
L'expérience est vraiment amusante et l'heure passe vite. Une bonne rigolade !

vendredi 2 août 2019

Olafur Eliason : in real life

A la Tate Modern, l'exposition temporaire du danois islandais Olafur Eliasson a débuté à la mi juillet et il reste encore du temps avant Janvier pour ne pas la rater.
En haut, à droite de la photo cinq petits cœurs se sont glissés dans l'image : c'est nous !!!!! Après les livres dont vous êtes le héro, l'art interactif ou même immersif. Les spectateurs entrent et bougent selon leur inspiration, ou leur audace ! Il y a des gens (comme nous) qui s'amusent.

Le parcours proposé par l'artiste bouscule tous les sens : plongé dans l'obscurité complète, ou dans un brouillard épais, sous une fine pluie éclairée, ou encore un tunnel- kaléidoscope géant, et plus trad face à un mur de 20 mètres recouvert de mousse prélevée en Finlande. 
On y est bousculé, voire même désorienté. Un petit panneau indique "il est autorisé de toucher la mousse " le visiteur hésite avant de le faire et regarde autour de lui un peu perplexe. J'y vais, j'y vais pas ?
Dans l'immense espace du rez de chaussé du musée, la salle Turbine Hall, donne le ton de l'exposition et met à disposition une tonne de Lego blancs à ceux qui souhaitent participer à une oeuvre géante. La science et la nature sont au cœur du projet à grande échelle, en se promenant dans l'exposition, on se demande comment ça marche, on cherche le mécanisme ou la source de lumière. Arrivées au deuxième étage, les hallucinations commencent !
Les éléments naturels comme l'eau, la mousse, la lumière sont présentés au visiteur de manière interactive, ludique accessibles à toutes sortes de publics. 
A l’extérieur du musée, Olafur Eliasson a installé une structure d'acier d'où s'écoule une chute d'eau, fusion de la technologie et la nature. Dans les cuisines "Terrace Bar", l'artiste pluridisciplinaire a collaboré avec le restaurant qui propose un menu "Studio Olafur Eliasson Kitchen", respectueux des saisons et de la provenance.

La visite est pleine de reflets et d'illusions optiques où l'eau ressemble à des flammes, une sphère projette des milliers de triangles, le brouillard "blanc" laisse entrevoir les couleurs de l'arc en ciel comme si on traversait le spectre de la lumière. Au passage, on croise un miroir sphérique incrusté dans un mur, et si l'on s'approche, apparaît le visage d'un inconnu de l'autre côté (inversé). 
Si le titre de l'exposition "In Real Life" évoque la réalité, le réel, Olafur Eliasson nous laisse aussi entrevoir un autre aspect, des projections de formes géométriques ou humaines, parfois déformées, mais aussi ce qu'on a envie d'aller chercher. 
Pour nous, c'est la part du jeu qui domine : jeux de lumières ou jeux collectifs, on est plongé dans des images fascinantes, dont mot anglais "mesmerizing" l'exprime parfaitement bien aussi.
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