Vivre à Londres

jeudi 24 février 2011

Les marchés du East End (2) - Street Art



Le East End est un quartier qui a attiré des vagues successives d’immigration, des réfugiés huguenots,  puis des tisserands irlandais, des Juifs ashkénazes et, au 20e siècle, des bangladais. Ils trouvent du travail dans la confection, peu rémunéré mais offrant du travail à tous.
Aujourd'hui, des découvertes nous attendent à tous les coins de rues...des surprises pour petits et grands : une exposition à ciel ouvert. 

Venez c'est par ici :
De Shoreditch Town Hall, terminal du bus 35 qui va du sud de la ville (Clapham, Brixton, Borough Market puis dans la City  jusqu'au terminus), on part pour Redchurch Street, puis en direction de Brick Lane... 


Sur Brick Lane, on décide de faire une pause déjeuner dans un endroit un peu "arty" le 1001 café dans un hangar aménagé avec des tables basses et des canapés. La lumière tamisée de la pièce nous donne l'impression que le temps est suspendu. Des gens travaillent sur leur iMac et n'y a pas de poussette à l'entrée... un monde de "jeunes" qui change des endroits où nous allons avec les enfants (notre voisine a les cheveux verts). Le lieu est bohème, cosy et vraiment accueillant. On y mange d'excellents plats (hamburger de poulet ou de boeuf  bourrés d'accompagnement avec maïs ou pommes de terre, le tout grillé au feu de bois sur un grand barbecue à l'extérieur - soupes et salades à l'intérieur).
En sortant de Spitalfiled Market, on arrive près d'un grand ensemble de bâtiments modernes : la place Bishop Square...où quelques  lapins blancs se sont regroupés. Le sculpteur Paul Cox explique que les lapins ont l'habitude de vivre en communauté, qui rappelle les diverses communauté de personnes qui vivent dans l'East End aujourd’hui.  Les travailleurs de la City, les passants, les visiteurs se mélangent avec les lapins, cela reflète l'esprit migrateur du passé. "Rabbits live in large, tight knit communities, not unlike the diverse communities of people that live in the East End today. While workers, passers-by and visitors mingle with the rabbits, it mirrors the migrant spirit of the past".
D'autres sculptures s’intègrent dans le paysage urbain. Une chèvre est dressée à 3 mètres du sol, l'artiste Kenny Hunter la voit "comme un symbole de non-conformité, car les chèvres ont souvent la particularité d'être indépendantes. C'est aussi vrai pour Londres, ses habitants, et plus que jamais à Spitalfileds" Goats are associated with non-conformity and being independently-minded. That is also true of London, its people and never more so than in Spitalfields." Kenny Hunter at the official unveiling on 20 January 2011. 

La culture en plein air ! 

2 commentaires:

  1. vous vous être bien régalés en visites les louloutes! j'adooore les graffitis à Londres... tellement de clichés à faire!!

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  2. Ce quartier je ne le connais pas et il me donne envie d'aller à sa rencontre. En juin hopefully.

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