lundi 27 août 2012

Notting Hill Carnival : let's celebrate 2 years in London

La Jamaïque a été mise à l'honneur pendant ces JO et voilà que ce dernier WE d’Août, le festival caribéen de Notting Hill prolonge le succès des sportifs jamaïcains et de leur drapeau vert/Jaune/noir - remarquez l'écriteau "Eaten by Usain Bolt" sur ce stand de poulet créole !
Unique en Europe, ce festival crée en 1966 regroupe musique, danse, cuisine des Caraïbes et surtout fédère une foule incroyable, captivée par les rythmes des sonos saturées et des femmes dévêtues.
Notting hill Carnival est un carnaval de rue connu pour ses costumes colorés, sa musique bien-sûr (très sonore), nombreux stands de T shirts et de rafraîchissements "maison" mais il attire aussi plusieurs types de communautés des îles des Antilles dont on connaît peu les drapeaux et leur localisation : la Barbade, Trinité et Tobago, la Dominique (ci dessous à gauche), St Lucie.


Chaque île est représentée dans la parade par une petite délégation (ça vous rappelle quelque chose non ?) qui arbore un grand drapeau et des accessoires aux couleurs similaires, (ci dessus coupe de cheveux "drapeau St Lucie", ou des maquillages, costumes..etc). Un char les suit, souvent accompagné de sound system, ou d'un groupe de steel drums, des tambours qui ressemblent un peu à des casseroles. Les steelband sont originaires de Trinité et Tobago.

Quand Paris accueille les défilés du nouvel an chinois, les parisiens sont dans la rue, mais la communauté asiatique reste majoritaire; à Londres, la mixité et la musique s'accordent à toutes les couleurs de peaux et à toutes les oreilles, pour donner une ambiance sans retenue !
Une nouvelle fois, cette ville montre une autre facette. Autant de monde dans un fond sonore si élevé, à l'image du degré d’alcoolémie de certains...sans se sentir oppressé, ni agressé. Un nombre impressionnant de bobbies se pressait autour de la foule, ramassants quelques jeunes dans un état second incapables de marcher - avec dévouement et parfois un certain amusement, acceptant de jouer les photographes pour les groupes de copains (je soupçonne celui-ci de poser).
Ce dernier portrait illustre pour moi l'antinomie qui règne à Londres. Une ville dynamique, originale, ouverte, agréable, drôle, riche, différente, tolérante...les adjectifs sont nombreux pour qualifier cette capitale unique en son genre, inqualifiable en fait.
Notting Hill Carnival (sans les enfants, vous l'aurez compris) est encore une occasion de plus pour faire un sujet...et me rappelle que ce blog a débuté une fin d'été qui suivit notre installation. Il y a deux ans et un jour !
Un premier post, un peu "timide" annonçait sa naissance ! L'été 2010 passé à Londres m'a inspiré comme point de départ blogosphérique.
Nos "aventures" racontées dans ces pages (virtuelles) deviennent alors un moyen de faire découvrir notre quotidien et de consigner des pages de notre (vraie) vie de famille. Pour Jeanne et Martin, j'ai souhaité que ce blog soit aussi une trace de leurs tranches de vies britanniques !
So far, so good !

samedi 25 août 2012

4. London 2012 : art competiton





°°°°°London 2012°°°°°
Retour dans mon île préférée en ce samedi pluvieux. En sortant du tunnel sous la Manche, un des voyageur de l'Eurostar assis à côté de moi s'est écrié "welcome to England ! " lorsqu'il a vu les vitres ruisselantes. 
Il faut le prendre avec humour, c'est le message de ce retour. Dans les couloirs du métro, je croise des hordes de supporters de Leeds déguisés en Superman et autres héros.
Voilà, je suis rentrée !

Pour ceux à qui j'ai manqué (!), voici un aperçu d'une jolie exposition de dessins autour du thème des JO à l'école de Jeanne. J'ai été surprise de voir les merveilles d'enfants de 8 à 11 ans, avec un coup de coeur spécial pour Battersea Power station, une figure emblématique de notre quartier.




vendredi 3 août 2012

Family H O L I D A Y S - vacances en famille

Les vacances dans la maison familiale ont la particularité de se répéter dans le temps. C'est un point d'ancrage que nous aimons retrouver année après année, avec quelques exceptions à l'âge de l'adolescence ou celle des voyages.
Il y a des lieux qui ne changent pas, on prend plaisir à les retrouver intacts. Les découvertes de la région se font rares, les initiatives restant souvent à l'état de projet. Le temps en est principalement responsable : il fait trop chaud ! Et puis c'est aussi un peu la faute à l'inertie du groupe. Il y a comme un phénomène de ramolissement. 
Nos bouleversements personnels, professionnels ou géographiques nous ramènent toujours à cette base familiale, comme un retour au source. D'ailleurs la rivière n'est pas loin, elle réunit toutes les générations et fait l'unanimité. Ici, les habitants "à l'année" la trouve polluée et peu fréquentable. Nos petits plaisirs de vacanciers ne sont pas toujours compris.
Cette maison et sa région paraissent immuables (grâce à l'entretien de la maison et du jardin par les grands parents, les contraintes ne sont pas toujours partagées). Les enfants naissent et grandissent au fil du temps. Ils jouent aux mêmes jeux que les nôtres, ils aiment la liberté de cet endroit où on vit en bande au rythme du thermomètre.
Bien-sûr les images parlent d'elles-mêmes, mais elles ne racontent pas la cohabitation et les détails matériel d'une grande famille (la logistique occupe bien les journées). Après quelques jours, chacun ayant son seuil de "tolérance", chacun repart de son côté avec des couleurs et des odeurs plein la tête, vers d'autres lieux de villégiature ou pour retrouver son quotidien. Jusqu'à l'année suivante.
Et vous, quelles vacances avez vous choisi cet été ?
Merci à Papilu et Mamilu !