Un petit flash-back sur 2020 pour ces vœux m'a permis de voyager un peu et d'admirer les paysages pris entre l'Angleterre et la France.
Pourtant, tourner à la hâte la page 2020 était un peu l'idée de ce début d'année.
L'occasion est trop belle pour revivre quelques escapades.
En 2020, nous avons voyagé entre deux lockdowns, deux fenêtres de liberté dont on a profité à fond.
La montagne, premier voyage en février, alors voisins de l'Italie, à Montgenèvre, nous rentrons à Londres avec le sentiment d'avoir bien pris l'air juste à temps.
Nous découvrons la vie à la maison pendant toute la durée du lockdown au rythme du printemps qui est magnifique. Avec l'accès à un petit jardin, nous déjeunons dehors et apprécions le calme du quartier et le chant des oiseaux. Les cultures de tomates, pommes de terre, salades et courgettes apportent bien des satisfaction au jardiner, et les récoltes de nos produits nous enchantent.
L'été arrive et nous cherchons une destination nature pour randonner et trouver de beaux points d'eau. Petits tours par Porquerolles, la Drôme et les Alpes, qui nous séduisent pour toutes leurs merveilles, randonnées les pieds dans l'eau, chutes d'eau, canoé, et la richesse des paysages, des marchés et des bons produits. En trois semaines, nous tentons de faire le plein d'amis et de famille.
De retour au UK, nous avons fait une petite quatorzaine au retour pour nous remettre dans le bain "épidémie" avant de reprendre le chemin de l'école; et c'est avec grand plaisir que nous retrouvons nos vies de collégien, lycéenne et d'enseignante avec de vrais visages non virtuels.
La belle parenthèse du mois d'Octobre fut une autre source de souvenirs en commun à se remémorer. Les projets hors du Royaume étant compliqués, nous avons choisi la côte sud ouest, le Devon et la Cornouailles. Les sentiers côtiers, ou le long des rivières, pique niques et pause déjeuner au pub, nous ont redonné une énergie nouvelle pour repartir vers l'hiver. L'automne est une saison magique pour admirer la nature grâce la lenteur et au plaisir de la marche.
En marchant sur un fil, nous avons tous pu faire le premier trimestre sans isolement à la maison. En bons élèves, nous avons attendu que Londres se vide et se confine pour attraper le virus.
Londres, l'endroit le plus contagieux de la planète, qui l'aurait imaginé quand nous avons décidé de rester fêter Noël sans prendre le risque d'apporter une nouvelle variante avec nous ?
Impossible d'en expliquer l'origine, nous avons suivi l'isolement de 10 jours à la maison, aidés par l'hiver, le froid et la nuit qui tombe si tôt, nous avons aussi perdu un peu la notion du temps.
Cette transition est donc très lente, rythmée par les repas (sans goût) mais avec le soulagement de ne pas avoir grossi le chiffre des hospitalisations. Nous sommes si proches d'un hôpital local qui a du mal à répondre à l'évolution du virus.
Dans l'attente des jours meilleurs, et comme après toute privation, on imagine le futur, des gens qu'on pourra embrasser, et tous les visages de ceux qu'on a hâte de revoir vite.