vendredi 28 février 2014

Lunch in the City

L'avantage d'avoir plus de vacances que les autres est de pouvoir aller voir les copines sur leur lieu de travail ! Le fait de ne pas travailler dans un bureau exerce chez moi une fascination pour ce quartier de Londres. Avec ses grands immeubles modernes (ici le "Gherkin" building appelé "le cornichon"), ses églises cachées et d'autres vestiges du passé, les rues sont peuplées de hommes et de femmes aux costumes foncés qui marchent d'un pas rapide, c'est un monde à part. J'y vais pour l'heure du déjeuner et on peut vraiment dire qu'il y a de très bonnes adresses. 
Entre l'église St Mary le Bow et sa crypte transformée en petite cafétéria pour les habitués, les petites cantines de cuisine du Monde - japonaise, comme ce jour-là avec les enfants, Kurumaya et son plateau tournant, ou encore un repas dans les hauteurs du bâtiment crée par Jean Nouvel, le One new Change, sans oublier la très belle galerie de Leadenhall market et ses nombreux restaurants; ma copine Coco propose d'aller faire un tour du côté de Spitalfiled market (métro : Liverpool Street)

Aujourd’hui, ce sera un grand bol vietnamien Bo Bun pour nous deux, chez Pho, petite enseigne qui a quelques restaurants dans Londres. 
L'ambiance est encore calme quand nous arrivons. Il suffit d'un excellent un jus de fruits frais, au citron vert, à la pomme et menthe pour nous transporter hors de l'hiver.
Nous quittons Pho pour prendre un café à la minuscule terrasse de Verde and Compagny, un adorable petit salon de thé qui mérite le détour. 
Ce café/épicerie propose des petits déjeuners dès 8 heures; salades; soupes et quiches le reste de la journée. Des petits cadeaux, comme le chocolat belge Pierre Marcolini pour les connaisseurs !
Bon week end à tous !

lundi 24 février 2014

L'école anglaise mode d'emploi !

Première rencontre avec la Lolli pop lady !
L'école primaire française est un vieux souvenir depuis le temps que je l'ai quittée. La perspective de permettre à mes enfants de connaître une école différente m’enchantait.
Aujourd'hui, après 4 rentrées scolaires et un article sur les + et les -, je propose de retracer le chemin parcouru depuis la question posée par notre fille : on rentre quand ? après quelques mois passés dans sa nouvelle école.
Nos enfants parlent deux langues, ce qui donne lieu à de nombreuses anecdotes linguistiques et identitaires. La traversée de la Manche suffit à les remettre dans le bain de leur langue maternelle - et de notre côté du Channel, il faut lutter pour conserver un français correct à la maison. Un comble quand on entend toutes les copines de France chercher des séjours linguistiques.
Au départ, les différentes options qui s'offrent aux candidats à l'expatriation sont assez complexes : école anglaise, française, bilingue, publique, privée (pour la nursery uniquement, l'état participe aux frais pour les enfants à partir de leur quatrième année, Early Year grant). L'entrée à l'école à temps plein se fait uniquement à l'âge de l'entrée en Reception, entre 4 et 5 ans...Les structures d'accueil avant cet âge-là sont nombreuses (nursery, playgroups), mais privées donc chères et/ou n'accueillent les enfants que quelques heures. Les mamans françaises déchantent !

1.Les préparatifs : le casse-tête
Préparer son installation en Grande Bretagne nécessite de faire un choix d'enseignement. L'éducation anglaise m'attirait autant pour la langue que pour la pédagogie. Il a fallu bien identifier les écoles publiques des quartiers que nous avions retenus (rapports des inspections disponibles en ligne, les fameux OFSTED reports) et ensuite trouver un logement dans la "catchment area" - zone calculée à vol d'oiseau entre votre domicile et l'école, à peine 200 mètres dans certaines écoles !
Pour m'aider dans ma recherche, j'avais un livre de chevet que j'ai lu et relu L'expat Guide. Grâce à sa présentation par quartier, j'ai pu me repérer dans Londres, évaluer les coûts, pour ensuite préparer une visite sur place, avec différents rendez vous dans les écoles/nursery de mon choix.
Les visites m'ont immédiatement séduite.
De salle en salle, je découvrais des enfants qui jouaient dans un orchestre, faisaient du sport, évoluaient dans des classes très décorées, un piano dans le hall...Les enfants français étaient sollicités pour nous faire la visite et on sentait que les enfants prenaient la parole avec beaucoup d'assurance. Les récits des parents qui évoquent comment leurs enfants se sont épanouis dans la chorale ou dans la comédie musicale de fin d'année; tout cela était très encourageant.
Objectif : ne pas paniquer !

Spectacle de la classe de Nursery à l'occasion des JO

2.Bienvenue dans une communauté :
Pour une petite fille de presque 6 ans ne parlant pas un mot d'anglais, l'accueil des enfants de la classe fut étonnant, les uns se proposant de l'aider, d'autres l'invitant à jouer (les fameuses playdates), puis au fur et à mesure se réjouissant de ses progrès pour s'exprimer ! Well done mummy fut les premiers mots qu'elle utilisa à la maison. En revanche, pour les enfants plus âgés, les premiers mois peuvent être éprouvants. Sans parler la langue, les enfants sont "coupés" du reste du groupe et ont du mal à retrouver le même niveau de "socialisation" qu'avant.
Leur classe fonctionne comme une communauté : les élèves entrent en Reception (Grande section/CP) et ne quittent pas le groupe avant l'entrée en 6ème. Au début, c'est merveilleux toute cette cohésion des parents et des enfants ! Les parents délégués sont chargés de créer des événements pour se rencontrer, comme par exemple, le matin, après avoir déposé les enfants, rendez vous au coffee morning chez l'un d'entre eux. Très important au début pour s'infiltrer dans cette nouvelle culture scolaire !
Du côté des maîtresses, jamais un mot négatif et bien-sûr pas de notes, à peine quelques évaluations à certains moments de la scolarité. Au contraire, on apprend ensemble, et on gagne des "house points" pour son groupe inter-classes et qui deviennent autant de "temps de jeu"en plus.
Objectif : comprendre les codes

3. Apprendre le français aussi
Pour les enfants français de Londres, le CNED propose la formule Royaume Uni qui peut être un moyen de suivre une scolarité dans leur langue maternelle. Certains quartiers ont des "petites écoles" le samedi qui proposent des cours de 9h à 12h. Nous avons choisi un regroupement au sein de l'école (rare) qui propose deux fois trois heures par semaine, après la journée (temps scolaires 9h/15h30 du lundi au vendredi). Le groupe est animé par des "accompagnateurs" enseignants qui assurent les cours du CNED, reste à envoyer les devoirs et suivre à la maison un programme parfois peu adapté aux enfants vivant à l'étranger.
Dès l'inscription en ligne, on y perçoit la complexité administrative propre aux institutions françaises. La motivation de nos petits bilingues est aussi forte que le désespoir des parents devant le site ou, plus tard, lors de l'enregistrement des fichiers oraux (des poésies, par exemple)...Apprendre sa langue maternelle à distance n'est pas long fleuve tranquille quand on y ajoute la scolarisation en anglais, les devoirs dans les deux langues, sans compter les méthodes d'apprentissages différentes (voir ici comment on apprend à lire par les sons associés aux gestes).


4.Les différences culturelles
Et puis, comme dans tous les systèmes, on apprend à décoder les us et coutumes. Les groupes de niveaux, les devoirs adaptés à chaque groupe, les tuteurs privés dès le CE2, la compétition est bel et bien présente. De nombreux certificats sont remis aux enfants,  des titres honorifiques à la pelle comme le super speller, (champion en orthographe) star of the week...Pour favoriser l'apprentissage d'une belle écriture (nouveau dada dans les programmes cette année), il y a le pen licence, le droit d'écrire avec un stylo plume; les bons comportements sont listés sur des smiley face board, l'enfant méritant devient la star of the week...Toutes ces récompenses mettent en avant les progrès d'un enfant ou ses réussites sportives et artistiques. On cherche à encourager toutes sortes de compétences, ce qui est très différent de l'esprit français, qui reste plus axé sur les matières académiques.
L'école publique de notre quartier a la particularité d'être dirigée par un directeur et un comité de parents, une grosse différence, par rapport à l'école de mon enfance ! Il y a régulièrement des questionnaires pour connaître l'avis des parents. Ils sont aussi très sollicités pour récolter des fonds - tout en s'amusant (première fois qu'on nous propose un verre de vin pour la réunion de parents !).
L'école est un lieu social. Les parents délégués des classes organisent leur "fundraising event" ayant lieu dans le bâtiment et ils ont  beaucoup de succès. Les parents ont leur mot à dire et un rôle pendant les temps scolaires, nombreuses propositions de volontariat pour aider à la lecture ("parrainage" d'un enfant chaque semaine, le reading partner) ou pour l'enseignement du français dans la classe de votre enfant. Il faudra d'ailleurs remplir le formulaire de vérification de votre casier judiciaire CRB (Criminal Records Bureau)...Toujours basé sur le principe du volontariat, on peut participer sous forme de gâteaux vendus lors des cakes sales...etc.Tous ces événements ayant lieu pendant ou après l'école, sont annoncés dans une newsletter rédigée par le directeur mensuellement ou par la maîtresse chaque semaine, les participations à tous les événements sportifs, caritatifs, sorties éducatives de la classe, sans oublier les parents'drinks, les mums' evenings...
Objectif : à vos agendas !

5.La même classe pendant 7 ans :
La communauté devient trop contraignante pour certains enfants : comment évoluer sainement dans un même groupe d'enfants ?
Si la classe évolue au grès des départs et des arrivées de certains élèves (qui déménagent hors de Londres ou qui partent pour des écoles privées), il reste la majorité des enfants, ce qui n'est pas sans poser certaines difficultés d'entente entre filles...
Le rapport avec l'enseignant : toujours courtois, celui-ci n'hésite pas à vous féliciter aussi, bonne mère attentive aux petits soucis de votre enfant, à vous remercier mille fois d'avoir accepté de venir échanger sur votre enfant qui a eu une attitude inappropriée, comme cette fois où la maîtresse était en pyjama (pour pyjama day) pour évoquer un cas de "bullying" de votre enfant contre un autre enfant - les moqueries sont très mal vues à l'école anglaise.
Objectif : garder son sérieux. Prendre RV avec les enseignants en dehors des 10mn réglementaires des Parents'evenings et poser des questions.

6.La place de l'enfant :
Les relations conflictuelles sont traitées avec sérieux, aussi pour le parent français qui aurait tendance à banaliser, il y a quelques surprises dans la gestion des conflits. Les golden rules sont affichées et connues de tous. L'accent n'est pas mis sur les mêmes choses, ici, on fait appel à l'autogestion, l'autorégulation et la médiation. L'enfant qui est pris en faute, (gestes agressifs ou mots déplacés), doit rédiger une lettre d'excuses. Il reçoit bien-sûr des "punitions", pas de lignes à écrire, plutôt des detentions. Horreur ce mot pour nous les parents français !
Dans la cour de récréation, il y a le frenship bench, pour celui ou celle qui a du mal à trouver un ami. Pour ceux qui veulent lire au rester au calme, un espace leur est reservé, silent area.
Les playground champions, des enfants plus âgés, sont nommés médiateurs et sont disponibles pour aider à régler les conflits.
De retour dans la classe, les enfants remplissent leur formulaire spécial pour le temps de récréation. Ils inscrivent la date, colorie le visage "content, pas content, moyen", avec qui ils ont joué...Aussi, en cas de conflits, les enfants peuvent visualiser sur le tableau si leurs difficultés sont passagères ou installées.
L’enseignant met à disposition la worry box pour faire part des problèmes qu'on rencontre.
Les enfants sont souvent appelés à proposer des solutions eux-mêmes, comme ce concours lancé par le conseil d'école pour améliorer les déplacements dans les couloirs. Les enfants qui le souhaitent peuvent créer une affiche invitant les élèves à marcher en ligne du côté gauche.
Slogan de notre Jeannette, gagnante du concours : "Don't be silly, go slowly" avec des escargots qui gravissent les marches.
Objectif : être créatif (toute la famille). Savoir communiquer avec l'enseignant/ directeur/parents.
Kew Gardens 2011

mercredi 12 février 2014

My name is Paul

Petite visite au Design Museum (ancien emplacement) qui a donné carte blanche à Paul Smith, figure emblématique de la mode britannique pour homme, connu pour ses couleurs, ses motifs fleuris et ses rayures !
L'exposition retrace les étapes de sa vie de designer, sa première boutique ouverte en 1970 à Nottingham, puis la chambre dans laquelle il présentait ses premières pièces (des chemises pour homme); son bureau-atelier d'aujourd'hui est reproduit à l'identique (un joli bazar).
Ses collaborations sont présentées dans un autre espace (l'Austin Mini, la bouteille d'Evian, un vélo, des skis...), et sur les murs de la grande pièce centrale, des milliers de cadres présentent ses sources d'inspirations (photos prises par lui-même, peintures, collages...).
Avec les enfants, le parcours est intéressant car il permet de comprendre comment travaille un designer, l'évolution de son style, sa personnalité de collectionneur his magpie personality.
On découvre que Paul Smith était passionné par le cyclisme et qu'un accident de vélo l'empêcha de poursuivre sa carrière dans le sport, raison pour laquelle on voit des vélos un peu partout dans l'exposition. Son porte-bonheur : un petit lapin !
La collection printemps été 2014 est présentée en vidéo dans une salle sombre, derrière des rideaux...ce qui explique la photo prise ci-dessous !
Une salle au deuxième étage propose une large table avec tout le matériel nécessaire pour compléter des silhouettes pré-dessinées (il faut rajouter le corps). Nous rejoignons un petit groupe d'étudiants concentrés sur leurs croquis. Chaque oeuvre est exposée sur le mur grâce à de grosses pinces. Toujours cet esprit collaboratif !
Et voici la chemise créée par Martin, inspiré par l'exposition.
Et pour finir, on retrouve Paul Smith en grandeur nature pour poser avec ses fans !
L'exposition est une mine d'idées à reprendre pour créer :
- des collages de timbres, de boutons,
- un mur de cadres
- photo-montage de lettres en "corps" "Happy Birthday Paul!"
 Puis on s'arrête à la boutique géniale du Musée; pour regarder les livres, cartes, objets de design, luminaires, vaisselle, gadgets, et un petit café avec vue dégagée sur la Tamise et London Bridge à deux pas...
Petit bémol : le prix d'entrée est assez cher (à moins d'être un enfant de moins de 5 ans), environ £12 pour les adultes, £7 pour les plus de 6 ans...

jeudi 6 février 2014

Bermondsey : street markets et brocantes

Après avoir découvert Broadway Market l'année dernière, un petit marché de rue de l'Est de Londres (E8), j'étais en quête d'un nouveau coin. Celui-ci est accessible facilement puisque le quartier de Bermondsey est à côté de London Bridge (SE1, j’utilise le jargon local, les fameux postcodes !). 
L'originalité de celui-ci est son mélange d'ateliers, stands mobiles, brocantes et lieux de restauration. On ne sait d'ailleurs pas toujours distinguer si on peut commander un café ou acheter des planches de bois, ni savoir si les chaises et les tables sont à vendre ou font partie du mobilier du restaurant !
Source
Certains stands sont des marchands ambulants - les "pop up eateries"(spécialités du Monde entier...j'ai repéré des gaufres toutes fumantes, mais je sortais d'un brunch), d'autres vendeurs ont des hangars entiers pour leur commerce. Le tout est pris en "sandwich"entre la voie ferrée et des bâtiments modernes.
Tout ces "mélanges de genres" regorgent de surprises à tous les recoins, surtout en entrant chez Lassco, véritable caverne d'Ali Baba, paradis du chineur : meubles industriels, lettres murales, enseignes, cheminées victoriennes... Les prix ne sont pas bon marché, mais la visite vaut le coup, quelques soldes en janvier/février et des mini collections d'artistes, comme ces coussins en tissu wax africain (£30).
Comme ordre de prix, pour ce tricycle des années 50 (£595), le panneau (plus bas) BP datant de 1930 (£475). Pas évident à rapporter dans les valises quand on vient en WE. En revanche, pas mal de gravures abordables et si vous êtes fans de culture britannique et, bien-sûr, des Union Jacks à la pelle. 
Le porte manteau avec mire de géomètre "recyclée" £245 et hop, à vos marteaux !
Un porte-manteau numéroté datant de 1950 récupéré dans une école, un photophore victorien, £22 pièce, un zèbre à bascule, £128...
Bon week end, ici, la météo a prévu la "totale"Heavy blustery showers on Saturday and Sunday with strong winds or gales, fortes pluies et rafales de vent samedi et dimanche, vent violent ! De quoi ne pas mettre le nez dehors...

dimanche 2 février 2014

Un bon brunch !

Prendre son petit-déjeuner en dehors de la maison est un plaisir du dimanche, surement plus courant à Londres qu'à Paris. Ce premier dimanche de février ensoleillé, nous partons vers Bermondsey, quartier tout proche du grand marché Borough Market, qui a lui aussi beaucoup évolué.
Les rues étroites pavées de ce quartier proche de la Tamise, sont voisines des plus grands buildings d'Europe ! Les vestiges industriels ont été modernisés mais gardent un aspect brut, avec des arcades transformées en brocantes ou marchés de stands de nourriture à emporter. Encore un lieu où on mange ! Sur Maltby Street, petit marché du WE, les artisans sont installés dans des hangars à peine débarrassés des matériaux à vendre pour y mettre quelques tables et servir des (bons)cafés.
Tout un monde fait de mélanges culturels et historiques.
Ces quartiers qui évoluent tout en conservant leur particularité, c'est tout le charme de Londres. On s'y sent un peu comme dans un décor de cinéma tout en ayant cette impression d'authenticité. London Bridge est à deux pas, mais on voit du linge qui sèche sur les balcons des HLM.
C'est surement devenu inabordable de vivre ici, mais on sent une âme dans ce petit coin proche de la City (de l'autre côté de la Tamise), coincé entre les voies ferrées et de rues chargées d'histoire, comme Tanner Street, Leathermarket street, Mill Street, Tea Trade Warf, ou encore ces bâtiments frigorifiques, voisins du Musée du Design et celui du Textile et de la Mode.
Le Pub The Garrison est un havre de paix de style shabby chic, un peu bobo en fait. Il n'y a pas que la déco qui est soignée, les plats sont préparés à base de produits de qualité. C'est beau et c'est bon !
Au menu du brunch, rien que du classique mais excellent, le Full English breakfast, et celui végétarien, toutes sortes d'oeufs préparés sous différentes formes (Bénédicte, pochés, brouillés, Florentine, royal) accompagnés par les fameux beans (Martin les adore !) ou pas, haddock, saumon, ou porridge, des pétales d’épeautre façon "cornflakes" complets, et les excellentes Buttermilk pancakes, servies avec du sirop d'érable ou du bacon !
Le Sunday Times pour les adultes, un petit jeu de société pour les enfants et tout le monde est heureux.
Be nice or leave,  est écrit au dessus du comptoir, je crois que les enfants l'ont pris à la lettre !
Merci à Fabienne de Light Curiosité pour l'adresse !
The Garrison : 99/101 Bermondsey Street LONDON SE1 3XB. 
Métro : London bridge.