Sans Emilie, notre installation à Londres aurait été très différente. Nous avions été aidés par un service de "relocation" par l'intermédiaire d'un de nos employeurs, mais la recherche était peu convaincante.
A ce moment là de notre projet, nous avions l'impression de chercher une aiguille dans un botte de foin. Comment choisir son quartier, quel système éducatif trouver sur place, à quel moment commencer la recherche ?
Emilie connaît bien les problématiques de logement à Londres et grâce à une autre maman française, je suis entrée en contact avec elle. Depuis, je ne pourrais pas dire combien de fois je l'ai recommandée à d'autres familles !
Elle a crée Keys to London il y a 11 ans, Emilie connaît bien le marché de l'immobilier et les demandes des familles qui cherchent à se loger. Depuis quelques jours, elle a lancé son site, qui vient compléter le bouche à oreille !
Depuis presque 6 ans, je croise souvent Emilie dans le quartier, elle prend des nouvelles de la famille, de nos changements de logements (avec un record de 4 ans dans la maison qu'elle nous avait trouvée). Elle est aussi une lectrice du blog et j'ai voulu à mon tour en savoir plus sur son activité.
1: Comment as
tu commencé à proposer tes services de relocation ?
Pour différentes
raisons, notre premier appartement sur les bords de la Tamise, ne correspondait
pas exactement à notre mode de vie et nous n’y avons pas été très heureux. J’ai
mesuré alors combien le logement était un facteur important pour la réussite d’une
expatriation. C’est en déménageant à Clapham, dans un quartier de Londres qui
convenait beaucoup mieux à ma vie de famille, que j’ai compris que je voulais
aider les gens à trouver le logement dans lequel ils seraient bien.
2: Quelles sont les nationalités des personnes qui te contactent ?
Des français essentiellement mais également des italiens car leur façon de
vivre est très proche de la notre. Mais il m’est arrivé de rechercher des
logements pour des américains, des australiens ou d‘autres nationalités.
3: Tu
rencontres de nombreuses familles avec un projet commun de vie à Londres, quels
sont les quartiers pour lesquels tu as vu des changements importants ?
Depuis 18 ans que je vis à
Londres, tous les quartiers ont bien changé. Mais certains sont devenus particulièrement
attrayants pour les familles comme celui de Between the Commons à Clapham qui
s’appelle « Nappy Valley » maintenant (la vallée des couches).
4. Pour ta
propre recherche immobilière, quels ont été tes critères ?
Déménager dans un quartier
familial avec des magasins et des transports à proximité, dans une maison où la
lumière entrait facilement.
5: Tu as fait
le choix de t'installer dans le Sud Ouest de Londres, si tu déménageais, tu ferais
quel choix aujourd’hui que tu n'as plus les contraintes des écoles primaires ?
Entre Notting Hill et Ladbroke
Grove car ce quartier s’est transformé tout en gardant un charme fou.
6: Quel est l'aspect de ton travail que tu apprécies le plus ?
Rencontrer des gens
nouveaux avec des parcours différents et pouvoir passer d’un quartier de
Londres à un autre en permanence.
Cela me permet de comprendre les
besoins des personnes qui s’adressent á moi, de leur conseiller un quartier,
puis de rechercher le logement dans lequel ils seront heureux.
7: As-tu eu des
demandes incroyables parmi les critères qui te sont demandés ?
Un collectionneur de
tableaux qui voulait surtout de grands murs pour accrocher ses toiles !
8: Tu as accès
à de nombreux biens immobiliers, qu'est ce que tu regardes en premier ?
Si le lieu est sain et si
la lumière y entre facilement.
9: Quels liens
entretiens tu avec les agences immobilières ?
C’est une relation de confiance que j’ai établie
depuis 11 ans et qui se fortifie d’année en année.
10: Quels sont
les conseils que tu donnes aux familles qui prennent contact avec toi ? Un mode
d'emploi pour trouver une maison ?
Passez par Keys to London !
En plus mes services sont
gratuits à la location car ce sont les agences qui me rémunèrent en tant
qu’apporteur d’affaires.
11. En combien
de temps en moyenne, les familles trouvent leur maison ? Combien de biens visitent-elles
?
Il m’est arrivé de faire visiter 40
appartements en 3 jours à un couple qui cherchait un appartement de 2 chambres dans
plusieurs quartiers. On peut trouver la maison de ses rêves en une demi-
journée après seulement 3 visites comme en deux mois cela dépend vraiment de ce qu’il y a sur
le marché au moment de la recherche.
12. Peux-tu
décrire un lieu qui t'a particulièrement marqué ?
Un bel appartement de
plein pied, à South Ken avec une luminosité incroyable et décoré par une
famille italienne que j’ai loué à 2 reprises puis que j’ai vendu alors qu’il
n’était pas sur le marché !
Pour contacter Emile Corel, c'est ici.
super reportage !
RépondreSupprimerj'aurais aimé faire ce genre de job ,j'adore visiter des maisons
Je ne sais pas si elle s'amuse tous les jours; particulièrement avec les gens indécis...J'aurai du mal !
Supprimermerci pour les deux dernières parutions, je n'avais pas répondu à la précédente. J'admire ton courage pour la conduite à gauche...Moi qui suis "mal latéralisée", je ne vois pas comment j'aurai fait... En tout cas vous avez bien fait de vous lancer !
RépondreSupprimerbises
Anne D.
J'ai pris conscience que la voiture était un progrès technique vraiment intéressant ! Alors, à droite, ou à gauche, c'est la même chose, juste une question d'adaptation !
SupprimerUn job original et intéressant !
RépondreSupprimerOui, pas de copies à corriger !
Supprimer40 appartements pour un seul couple???? Ça serait le style d'anthony!!!
RépondreSupprimerJ'ai appelé Thomas en lui disant, viens vite, c'est celui là !!!!
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