mercredi 9 novembre 2011

Jeanne's stories en VO : Jacques et le haricot magique en phonétique


Ici, dès la nursery, on apprend à s'exprimer à l'oral,  avec le show and tell. L'enfant peut apporter un  jouet (ou tout autre objet) qu'il souhaite présenter à sa classe.

L'aisance à l'oral est vraiment quelque chose que nous envions à ces orateurs Britanniques parfois si charismatiques. Une qualité anglo-saxonne qui est cultivée depuis le plus jeune âge.
Dans le cadre scolaire, il faut voir toutes les représentations, pièces de théâtre, Christmas play, participations à l'assembly (regroupement des enfants d'un même niveau ou même plusieurs) ou encore les comédies musicales faites par les enfants !

L'écrit est aussi un élément fort dans l'enseignement de la langue. Les enfants sont encouragés à produire des écrits, sous forme de lettres, journal intime, affiche...etc. Qu'importe l'orthographe !
Il y a comme une fascination à lire nos enfants en anglais avant leur langue maternelle.
Mieux que nous au même âge, ils parlent avec un accent incroyable (ils nous corrigent même) et écrivent en phonétique, ce qu'on n'a jamais fait.
Leur apprentissage se fait naturellement par l'écoute au quotidien. Tout l'inverse de ce qu'on a connu au collège. Les cours de langues passaient principalement par l'écrit, tout cela était très emmer peu productif.

 Jack and the Beanstalk, Jacques et le haricot magique, un conte pour enfants très populaire ici, vu par Jeanne, (presque 7 ans, un an d'Anglais en immersion totale !) :


Dessin fait à la maison, avec ce texte :
Wan day a beg Jayont caym a long to London.
One day, a big giant came along to London.
"I am goweng (going) totay to London for my super (supper)".
Remarquez London Eye en bas (London ay). Le géant est "scery", scary !


Après avoir abordé l'histoire en classe, les enfants ont fait pousser leur haricot (magique) : l'occasion de faire un petit journal de bord et d'y consigner des observations. "the liv is prity" la feuille est jolie, (the leaf is pretty).

Iznt it lovli ? 











dimanche 6 novembre 2011

Cycling

Faire du vélo est un moyen idéal pour observer le monde.
Londres se prête bien au vélo pour se rendre dans le centre-ville. Les entreprises encouragent leurs employés à utiliser ce moyen de transport, grâce au "Cycle to work scheme" : une aide au financement du matériel à hauteur de 50% jusqu'à £1000 (vélo et équipements). Résultat : il est beaucoup plus courant d'utiliser la "petite reine" pour aller travailler à Londres qu'à Paris.
Thomas parcourt chaque jour ses 20 kilomètres et après plus d'un an, la pluie, la neige, 6 crevaisons, et une chute ne l'ont pas découragé.
De mon côté, j'ai la chance d'être très proche de mon lieu de travail. Je traverse un parc en vélo puis quelques rues et je suis arrivée !

Petit jeu des différences :
1. Claire                                                                                         2. Thomas



En 1 : Tenue normale, vélo de ville chinois (gagné par les points fidélité du Magasin Super U de Montgeron!), cape de pluie chinoise aussi et panier devant pour les courses, peu de calories brûlées.
En 2 : Equipement entier acheté chez Evans, vélo hybride mi-course mi VTC, un vélo flat bar pour les connaisseurs, chaussons en néoprène pour la pluie, casque aérodynamique, douche à l'arrivée et cuisses en acier!


En chemin, on croise des gens rigolos parfois !
Illustration vélo femme : Claire Owen

jeudi 3 novembre 2011

Fresh Vegetables / de bons légumes à Londres

Les marchés sont plus rares à Londres qu'à Paris.
Comme Borough Market, LE marché alimentaire de référence, n'est pas si proche, il y a une solution pratique : le panier Abel and Cole ou Riverford.

Cette société propose toutes sortes de formules de paniers de légumes ou fruits bio livrés à la maison ou à l'école. Très pratique !
Les parents d'élèves organisent une commande hebdomadaire commune, permettant ainsi de faire gagner de l'argent à l'école (merci Patricia, en charge de la distribution ! Quelle cachottière, je la croise toutes les semaines depuis un an et voilà que je découvre qu'elle parle français couramment, méfions nous dans la cour de l'école donc ! ).

Avec le panier, il faut apprendre à cuisiner de "nouveaux" légumes, comme le butternut squash, le panais, toutes sortes de choux...Pour ce faire, la société Abel and Cole ou Riverford, vous donne des idées ! Avec la sélection de la semaine, une petite feuille de recettes, qui est bien utile dans certains cas.
Il faut savoir qu'on ne choisit pas le contenu du panier (pour les particuliers, pour pouvez indiquer quels légumes vous ne voulez pas), alors quand on ouvre le sac...c'est un peu la surprise !

Régulièrement, une petite recherche dans le dictionnaire est nécessaire pour certains légumes. Il faut même parfois se motiver pour les préparer et les manger (pour les enfants).
Cette semaine, par exemple, il y a du cèleri, à priori un légume que je ne prépare jamais.
Abel and Cole a tout prévu : ils savent bien comment faire passer la pilule. Ils ont de l'humour :

"What on earth am I going to do with celeriac ?"

Derrière la fiche, on trouve une petite introduction et des anecdotes rigolotes. "it looks vaguely alien-brain-ish"
"L'aspect du cèleri ressemble vaguement à un cerveau d'extra terrestre"
Avez-vous remarqué la couleur des carottes ? Elles sont violettes, leur couleur d'origine... Super jolies dans l'assiette.

Le joker de cette semaine, celui que je garde un peu trop longtemps dans le frigo, est le chou. Une maman m'a conseillé de le faire en lasagnes avec une bonne sauce et hop ni vu ni connu.
Il faut ruser un peu pour écouler tout le panier, mais vraiment, ça vaut le coup !

Allez jeter un oeil sur leur site, il y a de superbes recettes...

mardi 1 novembre 2011

Halloween night

Pour notre deuxième année Londonienne, nous avons voulu voir si le quartier serait en effervescence. L'ambiance d'Halloween est vraiment très particulière... On se laisse prendre à cette tradition anglo-saxonne, qui se passe dans une atmosphère bon enfant.
A la nuit tombée, il n'y a pas que les enfants dehors, même les bébés, les ado et certains parents sont déguisés ! Ils sonnent à la porte de chaque maison qui a allumé sa citrouille.
Il fait doux ce soir et les enfants redécouvrent la joie d'être dehors avec plus de liberté que d'ordinaire.
Les maisons sont presque assaillies par les groupes (certains se sont organisés entre copains, comme ce groupe de mamans avec les poussettes).
A certains endroits, c'est l'heure de pointe. Il faut attendre son tour. On demande aux enfants d'essayer de rester polis. Mais le soir d'Halloween, la politesse n’existe plus. 
Les enfants découvrent des maisons qui ont élaboré un scénario. A l'intérieur, un mannequin/vampire accueille les enfants;  plus loin, un homme masqué est assis sur son escalier sans bouger et les enfants doivent s'avancer jusqu'à lui; et cette mère de famille qui offre des cupcakes sur un plateau avec un couteau planté dans la tête !
Cette année, nouvelle découverte : l'art de sculpter les citrouilles.
Voici les plus belles citrouilles du quartier : bateau-pirate, chauve-souris, vampire et une chouette au clair de lune !









 Happy Halloween

dimanche 30 octobre 2011

Home Sweet Home
















Avec le changement d'heure, la nuit vient de tomber vers 17 heures...il faut l'accepter !
C'est le début d'une période où il fait bon se retrouver chez soi. Comme aujourd'hui dimanche où l'heure en plus fut la bienvenue, pour prendre le temps à la maison.
L'heure d'hiver s'accompagne ici de plusieurs évènements festifs. La fin du mois d'octobre annonce Halloween et toutes les citrouilles apparaissent dehors. Demain, les enfants retournent à l'école en costumes. Puis il y a aura Bonefire night, une nuit de feux d’artifices samedi soir prochain.

A suivre...

jeudi 27 octobre 2011

Merci

































Petites vacances à Paris : nous y avons à la fois nos repères tout en étant toujours de passage, un peu dépaysés.
On retrouve la ville et la foule qui se presse dans les transports, très frappant pour ceux qui n'y sont plus habitués, la lumière d'automne, un soleil magnifique. Il y a une sensation de vitesse et de stress qu'on ne ressent pas à Londres. Et pourtant, le temps semble s'être arrêté dans certains quartiers.
On voit Paris avec d'autres yeux. Tout est si photogénique.
Comme ces rues qui semblent bien alignées, à l'architecture très uniforme.
Etre touristes à Paris, (mais sans plan et parler la langue du coin), juste pour quelques jours !

















Ma "to do list" à Paris :
- marcher dans les rues
et les jardins de Paris, Luxembourg et Tuileries (cette fois-ci) et  faire une pause sur une chaise Fermob, ou un petit tour de voiture à pédales (1,50€)
- déjeuner dans un Yakitori de la rue Monsieur Le Prince, ou  en terrasse aux Tuileries puis traverser le Palais Royal et les passages (Galerie Vivienne)
- prendre le bus, le 29, de la place des Victoires, jusqu'à la rue des Francs-Bourgeois
- voir la place des Vosges, toujours magnifique !
- découvrir de nouveaux lieux, un musée, faire quelques boutiques...Le Musée des Arts Décoratifs, celui du Quai Branly et Merci, un concept Store unique à Paris.

Et vous, si vous vivez loin de Paris, qu'est ce que vous aimez retrouver ?

*PS* : MERCI à tous ceux qui nous accueillent pendant nos séjours, c'est bon de se faire dorloter à notre tour...

mercredi 19 octobre 2011

Portobello antique market

Sur Portobello Road, un grand marché d'antiquité a lieu tous les samedis, avec d'un côté de la rue, les boutiques permanentes et de l'autre côté, les petits stands de brocanteurs du samedi. Avec les enfants à surveiller, il faut ouvrir l'oeil, même les deux.

Car à Portobello, la rue piétonne est bien encombrée : un vrai cabinet de curiosité.
On trouve du vrai ancien et des ré-éditions. Les enfants découvrent comment on vivait avant : téléphones à cadran, appareils photos à soufflet, maisons de poupées de collections, chapeaux à voilettes...

En avançant dans la foule, après les antiquaires, on entre dans la partie du marché alimentaire, comme il n'en existe pas beaucoup, avec des stands de nourriture à emporter, des fruits et des légumes pas chers. Les couleurs et les odeurs donnent faim et on a encore une fois le choix dans toutes ces cuisines du monde. Pour nous, c'est l'heure du goûter. On prend une crêpe au sucre, avec son parfum exotique continental !


Quand la rue est vide... (photo prise sur un stand de photos)