dimanche 11 mai 2014

Matisse : The Cut-Outs

Une sortie à la Tate Modern est une encore bonne occasion de se réjouir de vivre à Londres !
L'écriture des articles de ce blog est un peu à l'abandon depuis un mois, mais j'ai retrouvé une connexion il y a deux jours...et un peu de calme pour m'y remettre et vous parler de cette exposition qui a débuté le 17 avril et terminera le 7 septembre avant de traverser l'atlantique pour le MOMA de New York.
Cette sortie "Matisse" est la première depuis un mois d'avril occupé à déménager et RANGER.Cette semaine de vacances sans les enfants pour cause de décalage de systèmes scolaires français et anglais, tombe parfaitement bien pour prendre le temps. Je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée...ce jour-là étant un des ponts du mois de Mai où la France se vide pour aller visiter Londres.

La Perruche et la Sirène
La Tate Modern attire du monde et c'est bien normal car la dimension du bâtiment à elle seule en vaut le détour. L'ancienne salle des turbines abrite en ce moment un petit café, dans cet espace démesuré tout est mis en valeur.
Les découpages de Matisse occupent une dizaine de salles et ce travail est le fruit de 5 années de préparation pour rassembler plus de 120 collages du monde entier.
Certains formats ont été des commandes, comme les vitraux d'une chapelle de Vence. Les nombreux grands panneaux aux couleurs vives sont spectaculaires surtout dans les dernières salles de l'exposition.
On apprend qu'elles ont été réalisées les quinze dernières années de sa vie.
Matisse est à ce moment là en fauteuil roulant, et ne peut plus peindre. Il choisit alors le découpage et manie sa paire de ciseaux avec grande dextérité. Une assistante l'aide à bouger les papiers pour lui permettre de découper fluidement son support (sans s'aider de dessins préalables). Il assemble ensuite les éléments découpés (et parfois les chutes) à l'aide d'épingles. On retrouve parfois des tableaux avec les "négatifs" sur une oeuvre voisine.

Panneau avec Masque
Matisse in his studio at the Hôtel Régina, Nice, c1952.
     Photograph: Lydia Delectorskaya © Succession Henri Matisse                               
J'ai découvert un travail de superpositions qui n'est visible qu'en s'approchant, (quand il n'y a pas trop de monde devant les tableaux). Le rendu est bien différent de celui qu'on a l'habitude de voir, les surfaces sont beaucoup moins lisses presque veloutées.
L'escargot, 1953

 Les papiers gouachés laissent apparaître les traits du pinceau. Les reproductions de Matisse n'ont pas le rendu des œuvres en réalité, elles ne sont pas représentatives des formats utilisés; ni des couleurs et des matières, beaucoup plus éclatantes !
Il faut vraiment aller les voir pour comprendre la technique de Matisse qui lui permit de "dessiner avec des ciseaux".

9 commentaires:

  1. Oh il faudrait que j'emmène les filles. Il faut réserver très à l'avance d'après toi ?

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    1. J'y suis allée avec une copine qui est "membre", elle retourne aux mêmes expo du coup; pour le plaisir de bien comprendre les œuvres.

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  2. La Moulinette réclame d'y aller. Ca a l'air vraiment bien fait cette expo.

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    1. Un regret : je n'ai pas pris l'audio guide...J'ai vu aussi qu'il y a des nocturnes de 20h à 22h le WE !!!

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    1. On verra ton avis ! Apparemment c'est vraiment l'expo majeure à ce jour !!!!

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  4. La Tate est un endroit exceptionnel, je t'envie d'avoir pu aller voir cette expo !

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  5. chouette de retrouver ton blog. et merci pour cette découverte (pour moi c'en est une !)
    bises
    Anne D.

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  6. J'ai eu la chance de voir une expo sur les découpages de Matisse il y a quelques années au musée du sénat. C'était très impressionnant de voir les formats de ses oeuvres... Et savez vous pourquoi il a fait tant de découpages à la fin de sa vie? ...

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