Exposition à l'école primaire, collages. |
Il y a 100 ans que l'été n'avait pas été si pluvieux en Grande Bretagne. Un beau record bien vite oublié. Les Jeux Olympiques de Londres se sont achevés hier après un dimanche affichant des températures exceptionnelles, 29°. La cérémonie de fermeture des Paralympiques termine en beauté un été unique pour les Britanniques et ceux qui auront eu la chance de se joindre aux évènements sportifs.
Comment vit-on à Londres après des jeux Olympiques euphorisants ?
L'effet "gueule de bois" n'est pas pour aujourd'hui. Une grande "Farewell parade" composée d'une vingtaine de bus découverts transportant 90 % des médaillés a eu lieu dans les rues de Londres cet après midi.
*Petite revue de presse* :
Les journaux sont dithyrambiques (ouf, correcteur orthographe) :
*"The Games brought out the best in the UK", the Sun.
*The Independant écrit "we can surely say that the Games, taken together, have helped this country to see itself in a new and better light". Il faut se servir de ce succès pour changer la Grande Bretagne, notamment autour des personnes porteuses de handicaps.
L'article se termine en questionnant l'avenir après les JO. Le temps dira si les effets positifs auront été éphémères ou si quelque chose de nouveau émergera. Et particulièrement pour les personnes handicapées de Grande Bretagne. "Time will show whether this is an ephemeral sensation, or the start of something new. Let's hope it is the latter, and that part of the evidence of this fresh start is a new deal for Britain's disabled".
*A la une du Guardian "Goodbye to Britain's golden summer"
Dimanche soir a marqué la fin d'une période d’émerveillement qui aura étonné les hôtes autant que les invités, un moment durant lequel on s'est regardé dans un miroir et où on a vu un reflet bien étonnant : quelque chose qu'on a plutôt bien aimé. "Sunday night marked the end of a season of wonder that seemed to surprise the hosts as much as the guests, a period where we looked in the mirror and were met by an unexpected reflection – one we rather liked."
Le journaliste fait ensuite référence aux JO de Berlin en 1936, qui célébraient le culte du corps parfait. Aujourd'hui, les Paralympics resprésentent le corps imparfait, un exemple qui prouve qu'un corps imparfait peut être magnifique."For the Paralympics are the cult of the body imperfect, an insistence that even a flawed body can be glorious".
Je vous laisse juger :
Credit photo : afp |
Et ces coureuses non-voyantes qui s'élancent avec détermination sur la piste : lorsque la brésilienne Terezinha Guilhermina gagne au 100m, il fallait voir sa relation avec son guide, quelle émotion ! Ou la puissance des athlètes du 80m courir avec une ou deux jambes amputées et la technique des joueurs de foot non-voyants pour contrôler la balle munie d'un grelot.
Inoubliable.
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