dimanche 19 février 2017

Imagine...

Un festival dédié aux enfants et aux adultes, c'est assez rare ! Ça se passe au Southbank Centre un espace culturel hors du commun.
Ce week-end, les 15 jours de festival s' achèvent et la dix septième édition était placée sous le thème des pays nordiques. Tous les mois de février, nous ne manquons pas d'y jeter un œil en famille. Ne pas se laisser décourager par le garage à poussettes - très impressionnant !
La grande richesse de ce festival est l'accès libre à de nombreuses activités, dans un espace où il se passe toujours quelque chose. On réserve à l'avance certains ateliers ou spectacles (comme les rencontres avec des auteurs-illustrateurs, les pièces de théâtre). Aujourd'hui, il y a une après midi "dansante" avec DJ, lumières multicolores, pour tous les âges, avec prêt de casques si besoin !
Un peu pris au dépourvu, nos enfants sont déjà trop inhibés pour vouloir danser, et encore plus encore pour nous laisser danser ! Nous abandonnons la piste de danse pour nous balader au gré des animations. 
Le centre Southbank, construit dans les années 50, est une merveille d'architecture. Face à la Tamise, il offre une vue imprenable sur la rivière à différents niveaux : le restaurant Skylon, chic avec ses grandes baies vitrées, une grande salle de restauration rapide au rez de chaussé et une terrasse extérieure avec un café au niveau 4.
Une installation de châles suspendus attire notre attention, "Falling shawls" de l'artiste finlandaise Outi Pieski. Elle a fait appel à 12 femmes Sami, du Grand Nord, l'un des derniers peuples aborigènes, pour réunir ces 1000 pièces, et les 35 000 pompons au total. Ils flottent devant les vitres du centre comme s'ils volaient, et pour l'artiste elle-même originaire de ce peuple nomade, les châles sont un moyen de perpétuer cette culture dans d'autres mondes. 
Un autre artiste a investit des demi niveaux avec des installations-cabanes, où les enfants s'amusent à entrer et sortir, enfin un lieu où jouer est fortement conseillé !
Juste à côté, une activité moins physique mais tout aussi interactive : la bibliothèque. Elle propose des livres et des puzzles, des niches dans lesquelles s'installer. Ce festival est prévu pour que les familles prennent le temps de partager des moments ensemble.  
Il n'y a pas de festival sur les pays scandinaves sans faire quelques constructions Lego ! La marque danoise a lancé un projet "construire sa ville du futur"et chaque création s'accompagne d'un petit texte explicatif écrit par son auteur, le tout rassemblé sur une table présentant l'oeuvre collective.
Le succès du festival tient à l'endroit très vaste, la variété des propositions, toutes tranches d'âges confondues, tout en évitant la saturation et les problèmes liés à la présence de nombreux enfants.
Nous sommes venus voir une pièce jouée par deux acteurs-serveurs au dîner d'anniversaire de Hans Christian Andersen. Ils nous entraînent autour d'une table dressée pour les invités-surprise : chaque convive est assis face à une assiette représentant un conte, Andersen lui-même préside la table. Sa plume s'agite lorsque lui vient l'inspiration. L'ambiance de la table s'anime au gré des convives et le public suit le spectacle debout !
Les accessoires rappellent "les habits neufs de l'empereur", "la petite sirène", "la petite fille aux allumettes", "le vilain petit canard", "la princesse aux petits pois"...et d'autres que nous ne connaissions pas. Nous sommes d'ailleurs un peu frustrés de ne pas en apprendre d'avantage. Il faudra faire quelques recherches de retour à la maison.
 Dehors, le soleil offre une belle lumière et nous partons sur les rives de la Tamise en profiter. Petit détour par la boutique du Centre, toujours de belles choses à voir !

1 commentaire:

  1. Merci Claire, contente que vous puissiez avoir ces superbes distractions. En France cela n'existe guère à ma connaissance.
    Bises
    Anne D.

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