La Parents Teachers Friends Association, (association des parents d'élèves) se différencie de ces analogues françaises en plusieurs points : je rentre dans le vif du sujet avec cette photo.
- son appellation : les 4 termes utilisés pour nommer les parents volontaires de la FPTA: parents-enseignants-amis en disent long sur l'ambiance qui y règne et sur la relation parents/enseignants.
- son caractère apolitique. Adhérer à l'une des associations françaises FCPE, PEEP est un engagement plus politisé qu'ici.
- elle est unique. Une seule association de parents se charge de l'animation de la vie de l'école, dont la principale mission est l'organisation d'évènements pour récolter des fonds. (J'en viens à notre soirée dégustation de vin...)- les réunions avec l'équipe d'enseignants sont régulières et ouvertes à tous, ainsi que les occasions de rencontres qui rassemblent beaucoup de participants.
La PTFA est une organisation qui montre le dynamisme d'une école et sa capacité à offrir aux enfants des "extras" dans leur vie scolaire (mais grosses coupures budgétaires à venir...). Leur réussite est-elle en lien avec le niveau socio-culturelle du quartier ?
En tout cas, j'en reviens toujours à ce même constat, l'esprit d'appartenance très présent ici.
En tout cas, j'en reviens toujours à ce même constat, l'esprit d'appartenance très présent ici.
L'association communique avec les parents par une newsletter pour présenter les dates importantes et faire appel aux volontaires (traditionnelles ventes de gâteaux, de vêtements de skis, de livres éducatifs, de cartes de Noël faites par les enfants, évènement "clothes swap" vide-dressing...et le Christmas Bazar à venir).
Au premier trismeste, la soirée qui a rassemblé plus de 120 personnes (£10 l'entrée) fut l'évènement "quizz" Call My Bluff (tirée d'une émission de télévision qui propose un quizz à un panel de trois représentants "spécialistes" lesquels donnent leur avis. Puis des équipes doivent deviner qui dit la vérité).
Or, ce soir-là les 10 équipes de parents réunis autour d'une table avec des crackers, du pain et du fromage devaient tester...des vins.
A notre table, nous étions 3 français plutôt attendus au tournant. Sur les bonnes réponses de notre équipe pour deviner qui des 3 spécialistes disait vrai sur 6 différents blind tests de vins/bières/eau présentés ce soir-là, seules l'eau et la bière ont eu raison de nos palais d'oenologues (surtout ceux qui avaient pris des cours). La honte.
Seule excuse à notre pauvre performance : aucun vin français. Les dégustations étaient tournées vers les terroirs lointains. Difficile de reconnaître un vin d'Afrique du Sud, d'un vin de Nouvelle Zélande, ou d'un vin brézilien ou encore espagnol.
A part ce petit score, autour de nous, il y a eu une ambiance très chaleureuse et gaie, surtout que les "spécialistes" de la soirée donnaient leurs avis sur les bouteilles avec l'aisance orale propre aux anglais !
Parmi ces trois personnes qui s'amusaient autant que leur public, il y avait le directeur et la directrice de l'école. Un verre à la main et sans aucune retenue, ils étaient très en verve, se moquant de l'expertise présumée de leurs voisins et prenant leur rôle très au sérieux.
Cette mobilisation met en avant l'incroyable investissement des responsables de l'école et de l'équipe de mamans qui avaient tout organisé (avec le sponsoring de petites boutiques locales fromager, boulanger et marchand de vin). Le but de la soirée était de récolter des fonds pour le coin bibliothèque des classes, qui étaient, ce soir-là, pleines de cartons de vin !
les oenologues français du club de Montgeron |
Ben d'accord...les parents boivent et les enfants ...ils étaient où au fait, pov'gosses !
RépondreSupprimerincroyable!!! je rêve! ça doit faciliter l'entréet l'intégration dans une école... on manque de ça ici...
RépondreSupprimerC'était une très bonne soirée anglaise comme j'ai pu en passer.
RépondreSupprimerSur les assos de parents d'élèves il est possible de ne pas avoir de partie pris politique et il y a même l'asso des Indépendants. Là encore la culture y est pour beaucoup. En France on attend que l'état/la commune fasse tout (et puis il y a bcp de mamans qui travaillent...)