A la Tate Modern, l'exposition temporaire du danois islandais
Olafur Eliasson a débuté à la mi juillet et il reste encore du temps avant Janvier pour ne pas la rater.
En haut, à droite de la photo cinq petits cœurs se sont glissés dans l'image : c'est nous !!!!! Après les livres dont vous êtes le héro, l'art interactif ou même immersif. Les spectateurs entrent et bougent selon leur inspiration, ou leur audace ! Il y a des gens (comme nous) qui s'amusent.
Le parcours proposé par l'artiste bouscule tous les sens : plongé dans l'obscurité complète, ou dans un brouillard épais, sous une fine pluie éclairée, ou encore un tunnel- kaléidoscope géant, et plus trad face à un mur de 20 mètres recouvert de mousse prélevée en Finlande.
On y est bousculé, voire même désorienté. Un petit panneau indique "il est autorisé de toucher la mousse " le visiteur hésite avant de le faire et regarde autour de lui un peu perplexe. J'y vais, j'y vais pas ?
Dans l'immense espace du rez de chaussé du musée, la salle Turbine Hall, donne le ton de l'exposition et met à disposition une tonne de Lego blancs à ceux qui souhaitent participer à une oeuvre géante. La science et la nature sont au cœur du projet à grande échelle, en se promenant dans l'exposition, on se demande comment ça marche, on cherche le mécanisme ou la source de lumière. Arrivées au deuxième étage, les hallucinations commencent !
Les éléments naturels comme l'eau, la mousse, la lumière sont présentés au visiteur de manière interactive, ludique accessibles à toutes sortes de publics.
A l’extérieur du musée, Olafur Eliasson a installé une structure d'acier d'où s'écoule une chute d'eau, fusion de la technologie et la nature. Dans les cuisines "Terrace Bar", l'artiste pluridisciplinaire a collaboré avec le restaurant qui propose un menu "Studio Olafur Eliasson Kitchen", respectueux des saisons et de la provenance.
La visite est pleine de reflets et d'illusions optiques où l'eau ressemble à des flammes, une sphère projette des milliers de triangles, le brouillard "blanc" laisse entrevoir les couleurs de l'arc en ciel comme si on traversait le spectre de la lumière. Au passage, on croise un miroir sphérique incrusté dans un mur, et si l'on s'approche, apparaît le visage d'un inconnu de l'autre côté (inversé).
Si le titre de l'exposition "In Real Life" évoque la réalité, le réel, Olafur Eliasson nous laisse aussi entrevoir un autre aspect, des projections de formes géométriques ou humaines, parfois déformées, mais aussi ce qu'on a envie d'aller chercher.
Pour nous, c'est la part du jeu qui domine : jeux de lumières ou jeux collectifs, on est plongé dans des images fascinantes, dont mot anglais "mesmerizing" l'exprime parfaitement bien aussi.
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