mardi 25 juin 2013

L'été est là ! L'idée-cadeau pour la maîtresse


S'il n'avait pas été annoncé, personne n'aurait cru à son arrivée. L'été est là et succède à ce long hiver sans printemps. La France s'apprête à prendre ses grandes vacances et l'école publique anglaise a encore un mois d'école ! 
Si les enfants doivent rester patients, un avantage de ce côté de la Manche, les soldes ont commencé ! Je partage ces petites barquettes de fraises et de framboises trouvées chez Anthropologie (£10). Un lieu incontournable pendant les soldes, une caverne d'Ali Baba, un temple de l'éthnochic, qui met en scène des vêtements, accessoires et objets pour la maison.
Ces torchons (tea towels) pliés dans des barquettes peuvent faire un joli petit cadeau à la maîtresse à faire soi-même ?! Thank you teacher !

lundi 17 juin 2013

Summer Fayre

Les fêtes de rue portent parfois le nom moyenâgeux de fayre qui veut dire fair, avec son côté festif, voire historique, qui rappelle les fêtes de villages. Aujourd'hui, ces rassemblements sont très populaires.
L'année dernière, le jubilé de la reine fut l'occasion de réunir des voisins et célébrer la joie de partager une journée à manger et à boire sous des ribambelles de drapeaux britanniques.  
Ces fêtes peuvent être organisées par les habitants d'une rue ou d'un quartier; les parcs publics sacrifient souvent leurs  pelouses. Ce dimanche de juin, toutes les rues autour de Marlylebone high street, en plein coeur de Londres, étaient piétonnes.
Depuis 8 ans, la Summer Fayre de ce quartier chic attire du monde et les boutiques en profitent pour attirer les regards (réductions, jeux, stands). Dégustations d’huîtres, de fraises à la crème, BBQ qui fument à tous les coins de rue, il n'y a qu'à faire son choix.
Les agences immobilières sont aussi au rendez-vous et proposent aires de jeux gonflables, transats, cadeaux pour les enfants.
L'association caritative Kids Company organise la partie musicale : un concert a lieu dans le parc voisin. On distribue des capes de pluie à l'effigie du festival ! Comme tout festival qui se respecte, il pleut !


 Les jeux traditionnels sont autant de clins d'oeil à la culture populaire britannique : Coconut shy notre chamboule-tout, Mr Bean et ce jeu de marteau "ring the bell", le morpion aka Noughts and Crosses", l'esprit kermesse est réussi avec de nombreuses activités gratuites dans un quartier qui n'a pas la réputation d'être bon marché ! 
La semaine prochaine, on continue sur notre lancée avec la fête de l'école (on a les capes de pluie). Cette fois, il faudra mettre la main à la pâte. Les parents ont des tours de rôle aux stands. Pour nous, c'est confection de quiches pour le stand de plats salés et "Splat the rat" : qui consiste à assommer un rat qui descend d'une gouttière (un FAUX rat, pourtant, ce n'est pas ça qui manque ici). 

credit photo n°1 en haut à gauche

mercredi 12 juin 2013

The Breakfast Club

Aller prendre un petit-déjeuner à l'extérieur n'est pas une pratique très française, à part le café-croissant, peut-être. De l'autre côté de la Manche, ce repas a son importance et nombreux sont les lieux qui proposent des cartes très alléchantes.
En dehors du brunch du week end, on voit des personnes y commander leur breakfast ou le prendre à emporter.
Nouvelle enseigne dans le quartier, The breakfast Club remplace le Bouchon Bordelais. Ici, on préfère les oeufs sous toutes ses formes à la bonne cuisine du sud ouest ! (Sa devanture jaune affiche la couleur).
L'effet bonne humeur opère immédiatement. A l'intérieur, les tables en formica et tous les détails de couleur offrent une ambiance gaie et accueillante.
L'espace est divisé en plusieurs salles, devant la vitrine, avec vue sur la rue, au fond de la salle, plus intime, un espace Lavomatic (juste pour la déco) et des petits "box" pour discuter tranquillement.
 La carte propose toutes sortes de petits-déjeuners salés, des pancakes aussi (avec sirop d'érable). Pour déjeuner et dîner, il y a des wraps (le #3 : fromage de chèvre, aubergines grillées, poivrons, roquette, pesto et chutney de 3 tomates) salades originales, burritos, burgers...les ingrédients sont de qualité et servis généreusement. Et pour les amateurs de muesli, ou de porridge, de fruits (en salade ou en smoothies), il ne manque rien.
De quoi bien commencer la journée !



Adresse : The breakfast Club 5/9 Battersea Rise
A 5/10 mn en train de Victoria ou Waterloo : Arrêt Clapham Junction 
Bus 35, 37, 319, 49

mardi 4 juin 2013

Ireland sunshine !






C'était un peu la blague avant de partir, ah tu vas en Irlande, n'oublie pas tes bottes et ton ciré ! Nous avons donc entassé dans la valise les bottes de toute la famille. Sur Ryanair, en bagage cabine, nous avons du faire des choix.
Cette semaine de vacances de juin arrive à point. L'année scolaire ne finissant qu'à la fin juillet (un rythme scolaire assez bien pensé), nous avons une occasion idéale pour voyager en Corse, en Europe du sud, Afrique du nord, sans les touristes !
Et bien nous avons fait le choix du soleil en Irlande.
Et c'est encore mieux quand on ne s'y attend pas.
Les vacances commencent bien avec cette belle journée de dimanche passée à Dublin. Nous cherchons la verdure : les enfants rêvent de se rouler dans l'herbe après des mois passés à l'intérieur.
Dans le beau parc St Stephen, nous regardons les passants, allongés dans l'herbe. A pied les distances sont très raisonnables, rien à voir avec Londres. Nous allons jusqu'au quartier de Temple Bar, trouver un endroit pour dîner et prendre une Guinness !
Pour un pique-nique sur une belle pelouse, Trinity College offre une belle étendue d'herbe. Il y a justement un match d'étudiants qui jouent au cricket. Jeanne et Martin on trouvé une balle, de quoi les laisser jouer un bon moment.


Après deux jours à Dublin, nous prenons la direction de l'ouest (county Mayo) pour un dépaysement total. Les contrastes sont nombreux entre les bleus de la mer, sur l'île Achill, et les reliefs imposants bordés par d'immenses fjords. Les routes du Connemara nous amènent au bout du monde, les couleurs sont plus sombres.
Arrêt à l'abbaye de Killarney, isolée entre plusieurs monts arides. Elle accueille de 1920 à 2010 un pensionnat pour jeunes filles tenu par des soeurs. Pas de tentations alentour.
Retour à Londres sous le soleil, la saison des piques-niques est officiellement ouverte, nous continuons sur notre lancée !
La belle plage de Keel, Achill Island :


Un grand merci à Oonagh

mercredi 22 mai 2013

Dormir à l'école

Au "programme" cette semaine sur les grilles de l'école : une soirée pyjama !
Pour aider à lever des fonds, les enseignantes ont organisé une soirée très spéciale (pour les classes de CP et CE1).
Les enfants qui le souhaitent peuvent dormir à l'école et voir "la maîtresse en pyjama", moyennant une participation de £25, repas et petit-déjeuner inclus. Les parents sont invités à venir chercher leurs enfants à 8h le lendemain, un samedi !
Voilà une longue journée qui s'annonce pour les enseignantes...
Il n'est pas rare de les voir déguisées pour d'autres événements organisés pour des associations caritatives, notamment le très populaire Pyjama Day, ainsi que le World Book Day où elles incarnent un personnage de conte, d'un roman, sans oublier le Red Nose Day, et des pois pour Children In Need...
Et pour aborder un thème en histoire mis à l'honneur sur une journée, elles portent la toge romaine ou la jupe longue de l'époque victorienne.
Qui a dit qu'on ne pouvait pas porter la cape du Petit Chaperon Rouge et se faire respecter ?


Pour la tenue de la soirée pyjama, c'est une évidence : il faut avoir son onesie ! On en trouve partout et bien-sûr en taille enfant et adulte, (voir ici)...

jeudi 9 mai 2013

Expatriation : des hauts et des bas



Je suis tombée sur cette courbe des différentes étapes de l'expatriation que j'ai trouvée très bien faite (merci Delphine).
Depuis presque 3 ans passés dans la même maison (fait incroyable ici) située dans un quartier du sud de Londres, je constate que l'évolution dans le temps est assez fidèle à mon parcours ici.

1.Une première phase nommée "irréalité" :  où le changement est vécu comme un rêve : j'en suis nostalgique ! On se sent en vacances toute l'année !
2. Une impression de vivre dans un monde fantastique où tout est enthousiasmant : qui n'a pas été un peu énervé à nous écouter louer les qualités de la vie à Londres ? Le choix éducatif pour les enfants en école anglaise, l'approche positive de l'enfant, les conversations style "small talk" avec tout le monde, la politesse...etc
3. On comprend mieux les différences entre notre nouvel environnement et notre vie d'avant : il n'y a pas qu'ici qu'on est heureux !
4. Acceptation de la réalité. Il faut se faire à l'idée qu'après seulement quelques mots on entend cette remarque classique "ah vous êtes français ?". Les personnages politiques ou les invités des talk shows sont encore presque tous des inconnus pour nous (et pourtant nous pouvions voter lors de l'éléction du maire de Londres). Quand il y a du bruit, les conversations sont un peu confuses et l'humour à retardement n'est pas toujours bien vécu.
5. On réagit : recherche de nouvelles stratégies, en devenant déléguée de classe, en créant un club de cinéma français avec des mamans francophiles anglaises. En regardant "Downton Abbey" "The Voice" ou "Masterchef" pour avoir un large éventail de sujets de conversations.
6. On constate que l'amie anglaise est toujours introuvable. Les invitations à dîner sont inexistantes... parce qu'on cuisine trop bien ? Notre capacité à créer des liens n'est pas à remettre en doute (surtout dans un quartier avec autant de français) mais cette période "transitoire" dans le pays nous rend peut-être moins "attachant" ?
7. Une phase d'intégration où les différences culturelles sont vécues avec plus de mesure. On n'a plus besoin de ramener des provisions de France !
Après des hauts (la lune de miel de l'arrivée) et des bas (le contrecoup du retour), la réadaptation à la vie française prendrait un an en moyenne.
source Le Monde
 Cette courbe n'est pas rectiligne, vous l'aurez compris. Rien de très rassurant cet article dans Ici Londres de ce mois ci.
Le journaliste Christian Roudaut, auteur de "France je t'aime je te quitte" enfonce un peu plus le clou. Après avoir passé 12 ans à Londres, il met en avant le difficile retour au bercail et évoque le "reverse culture shock". Son article "l'amère patrie" publié dans le Monde évoquait les difficultés à se réadapter à son pays d'origine, les expatriés devenant des "impatriés" : une nouvelle identité qui n'est pas sans créer des décalages...home sweet home : dans quel pays ?

mercredi 1 mai 2013

Inspiration

En découvrant la très jolie ville de Rye, cette plaque m'a fait sourire. J'ai pensé qu'elle illustrerait bien ce 280 ème article.
Ce chiffre m'a inspiré quelques réflexions.  Jusque là, je ne prêtais pas attention au compteur de messages écrits puis une "petite pause" m'a permis de reprendre l'écriture avec ce billet qui débute par ce titre "Inspiration".
Si les photos ne manquent pas dans mes archives, l’inspiration n'est pas au rendez-vous.
Et pourtant, je n'ai jamais eu à chercher longtemps. Au fil des saisons, la vie à Londres était rythmée par des événements extraordinaires, un mariage princier, un jubilé et des jeux olympiques !
Toutes ces étapes racontées très régulièrement sur ce blog ont mélangé le plaisir de partager et celui d'être lue, par des amis, des fidèles lecteurs et parfois aussi des témoins anonymes de ces tranches de vie.
L’exercice fut tantôt fastidieux tantôt un jeu, une habitude, un rituel, un besoin qui peut vite devenir chronophage.
Cette semaine, j'ai repris la lecture de livres en papier et j'ai eu l'embarras du choix, devant cette pile importante de romans prêtés ou offerts qui se sont accumulés.
En Mai, fais ce qu'il te plaît !